La mort de dizaines de mérous, découverts récemment sur les plages de Bousfer et d’Aïn El Turk, sur la corniche oranaise, est due, selon les conclusions du laboratoire de biologie marine, relevant de la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture, à une cause virale, a-ton appris, ce lundi, du responsable de cette direction.
Le phénomène a été observé au niveau des plages de la corniche oranaise vers la fin du mois de septembre dernier. Les scientifiques du laboratoire, qui avaient récupéré des échantillons des poissons morts, estiment qu’il s’agit d’une épidémie virale, a indiqué Taha Hamouche. La thèse de la pollution du milieu marin a été écartée et les épidémies virales chez ce genre d’espèces n’étant pas rares, a souligné le même responsable, rappelant qu’un phénomène semblable a été enregistré en 2013 au niveau des plages de la wilaya d’Annaba. S’agissant de la salubrité des milieux marins, Taha Hamouche affirme que les côtes algériennes, contrairement à ce que l’on pense, sont propres et offrent un milieu approprié pour la biodiversité marine. La pollution au niveau des côtes algériennes est surtout physique, les déchets ménagers (plastique, fer, bois etc) étant les principaux polluants, a-t-il noté ajoutant que c’est la pollution chimique qui représente un réel danger pour la biodiversité.