Opérationnelle en décembre 2017: Nouvelle centrale photovoltaïque à Ouargla

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Le groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière italienne ENI ont posé, ce samedi, la première pierre du projet d’une centrale photovoltaïque de 10 mégawatts (Mw) à Bir Rebaâ (au nord de la wilaya de Ouargla). Les deux parties ont été représentées par le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, et l’Administrateur délégué de l’ENI, Claudio Descalzi. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre Sonatrach et ENI, engagée par l’accord du 25 novembre 2016, et la volonté des deux sociétés à coopérer dans le domaine de la promotion et le développement des énergies renouvelables. Ainsi, cette centrale photovoltaïque, dont l’entrée en service est attendue vers la fin de l’année, permettra de produire une partie des besoins en électricité du champ pétrolier de Bir Rebaa Nord opéré par le groupement Sonatrach-Agip (Agip étant une filiale d’Eni). Elle compte mettre en utilisation près de «32 000 panneaux solaires» et s’étendre sur une superficie de «20 hectares mitoyenne à ce champ». Cette installation permettra donc d’économiser l’équivalent de «6 millions de m3 par an de gaz». Le contrat signé entre les deux parties prévoit aussi la mise en place à proximité de cette future centrale, d’un «laboratoire de recherche intelligent dédié aux énergies renouvelables». Le but étant de «développer et tester de nouvelles technologies renouvelables dans les conditions réelles voire extrêmes du sud algérien», selon les informations relayées. A noter que ce partenariat n’est pas le seul du genre. D’autres ont été signés par les pouvoirs publics et s’inscrivent dans le programme national de développement des énergies renouvelables. Ce dernier prévoit d’amener la production d’ici à 2030 à «22 000 mégawatts d’électricité de sources renouvelables», destinée au marché intérieur, en plus de 10 000 mégawatts (MW) supplémentaires à exporter. Cet objectif des pouvoirs publics permettra de «réduire plus de 9% de la consommation d’énergie fossile à l’horizon 2030, d’économiser 240 milliards m3 de gaz naturel, soit 63 milliards de dollars sur 20 ans». Le secteur a pu réaliser, jusqu’à pré- sent, «400 Mw à partir des énergies renouvelables à travers la centrale électrique hybride de Hassi R’mel (100 Mw) et la centrale solaire pilote de Ghardaïa (1,1 Mw)». A cela s’ajoutent les réalisations des 22 stations électriques solaires déjà en service. Ces stations sont d’une capacité de «343 Mw» à travers 14 wilayas. Le programme ne se limite pas à cela, un appel d’offres national et international va être lancé pour la production de «4000 Mw d’électricité à partir de sources renouvelables avec un cahier des charges obligeant les investisseurs nationaux et étrangers de produire et d’assurer le montage local des équipements industriels de production et de distribution des énergies renouvelables, notamment les panneaux photovoltaïques».