Le ministre de l’Energie Noureddine Bouterfa a démenti dimanche à Alger, les informations faisant état de la remise en cause par des membres de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) de l’accord trouvé le 28 septembre dernier à Alger sur le gel de la production du pétrole à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour pour stabiliser les prix.
En marge de la signature d’un contrat entre Sonatrach et le groupe chinois CPECC, le ministre a été interrogé par la presse sur le devenir de l’accord conclu par l’OPEP, en septembre dernier à Alger pour réduire la production à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour. «Il n’y a pas de retour sur l’accord d’Alger. Aujourd’hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d’Alger est en train d’y travailler, et l’accord d’Alger n’a pas été remis en cause», a répondu N. Bouterfa. «Il n’y a pas de retour sur l’accord d’Alger. Aujourd’hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d’Alger est en train d’y travailler, et l’accord d’Alger n’a pas été remis en cause», a répliqué Bouterfa. Le ministre a souligné, cependant, qu’il faudra «attendre la prochaine réunion de l’Opep où les quotas de chaque pays seront arrêtés», ajoutant que «chaque pays réduira en fonction de son volume de production actuel».
Mohamed Barkindo confirme l’attachement de l’OPEP à l’accord d’Alger
Emboitant le pas au ministre algérien de l’Energie, le secrétaire général de l’Opep, Mohamed Barkindo, a déclaré lundi à Abou Dhabi que l’Opep restait attachée à l’Accord d’Alger et a qualifié de «vitale» la coopération entre les membres et non-membres de l’organisation en vue de rééquilibrer le marché pétrolier. «Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun», a déclaré Barkindo à l’ouverture d’une conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi. Fin septembre à Alger, les pays de l’Opep sont parvenus à un accord historique pour réduire leur production d’or noir afin de soutenir les prix du brut qui pâtissaient depuis 2014 d’une offre excédentaire. «L’accord (d’Alger) a souligné l’engagement de l’organisation en faveur de la stabilité des marchés pétroliers», a rappelé Barkindo, soulignant que la Russie, premier producteur mondial de pétrole, soutenait l’accord d’Alger. «Nous, à l’Opep, restons attachés à l’accord d’Alger», a-t-il déclaré, ajoutant avoir «entendu dire au plus haut niveau à Moscou que la Russie est avec» l’Opep. L’Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix. Pour rappel, le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, avait affirmé dimanche à Alger que les quotas de production des pays de l’Opep seraient arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation, prévue le 28 Novembre à Vienne. «Il n’y a pas de retour sur l’accord d’Alger. Aujourd’hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d’Alger est en train d’y travailler, et l’accord d’Alger n’a pas été remis en cause», a indiqué Bouterfa à la presse. Le ministre a indiqué, également que ce comité technique de haut niveau avait «déjà réglé pas mal d’éléments techniques». Il a proposé que la durée de l’accord soit d’une année à partir de janvier 2017 avec révision au bout de six mois, a-t-il précisé. Bouterfa a souligné, qu’il faudrait attendre la prochaine réunion de l’Opep où les quotas de chaque pays seront arrêtés, ajoutant que «chaque pays réduira en fonction de son volume de production actuel». La présidence de ce comité technique de haut niveau de l’Opep, chargé essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre et de coordonner avec les pays non-membres de l’Opep pour la mise en œuvre de l’accord d’Alger, a été confiée à l’Algérie.
M.O.