Les Nations Unies ont indiqué mardi que le recours par l’entité sioniste à la « force meurtrière » contre les civils rentrant chez eux dans le sud du Liban constitue une « violation du droit international ». Dans une série de messages publiés sur les réseaux sociaux, le Bureau régional pour le Moyen-Orient du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré : « Nous sommes alarmés par les informations faisant état d’au moins 24 morts et plus de 100 blessés ces derniers jours alors que des civils tentent de regagner leurs maisons dans le sud du Liban ». Le bureau a souligné que « le recours à la force meurtrière contre les civils qui rentrent chez eux constitue une violation du droit international. Les civils doivent être autorisés à retourner volontairement dans leurs villages dans des conditions dignes et sûres. Le cessez-le-feu doit se transformer en une paix permanente et durable ». Lundi, le ministère libanais de la Santé a indiqué dans un communiqué que le bilan des attaques sionistes de dimanche s’est élevé à 24 martyrs, dont 6 f emmes, et 134 blessés, dont 14 femmes et 12 enfants. Dimanche, le délai de 60 jours imparti à l’armée sioniste pour se retirer du sud du Liban a expiré, conformément à l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre 2024, tandis que les forces sionistes continuent d’être présentes dans certaines zones du sud du Liban, en violation de l’accord, selon des médias libanais.