ONU: Le Conseil de sécurité se réunit autour de la crise Ukrainienne

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Le Conseil de sécurité des Nations Unies devait se réunir hier pour discuter de la crise ukrainienne à la demande des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont appelé jeudi 27 janvier le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir ce lundi pour discuter de la crise en Ukraine, où les tensions se sont accentuées ces derniers jours.

La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé des milliers de soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une attaque. Moscou nie tout projet en ce sens, tout en réclamant des garanties écrites pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et la fin du renforcement militaire de l’Alliance atlantique à l’Est.»Nous voulons de bonnes relations, équitables, mutuellement respectueuses et égales avec les Etats-Unis, comme avec tout autre pays du monde», a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’une interview retransmise à la télévision russe. Il a toutefois souligné que la Russie «ne veut pas rester dans une position où (sa) sécurité est régulièrement violée». «Nous ne voulons pas de guerre. Et nous n’en avons pas du tout besoin», a de son côté assuré dimanche le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev. De son coté l’Ukraine a appelé, dimanche, la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les ccidentaux.Plusieurs pays occidentaux ont annoncé, ces derniers jours, l’envoi de nouveaux contingents en Europe orientale.Lundi sera la dernière journée de présidence du Conseil par la Norvège qui passera mardi la main à la Russie pour février.

Entretien téléphonique mardi entre les chefs des diplomaties russe et américaine Les chefs des diplomaties russe Sergueï Lavrov et américaine Antony Blinken auront aujourd’hui un entretien téléphonique, en pleines tensions entre leurs pays autour de l’Ukraine, a annoncé lundi Moscou. «Une rencontre en personne (entre MM. Lavrov et Blinken) n’est pas prévue, un entretien téléphonique aura lieu mardi», a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l’agence de presse Ria Novosti. Les Etats-Unis ont appelé jeudi 27 janvier le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir ce lundi pour discuter de la crise en Ukraine, où les tensions se sont accentuées ces derniers jours. La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé des milliers de soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une attaque. Moscou nie tout projet en ce sens, tout en réclamant des garanties écrites pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et la fin du renforcement militaire de l’Alliance atlantique à l’Est.

Le Canada déplace ses troupes en Ukraine et retire le personnel non-essentiel Le Canada a déplacé dimanche ses troupes militaires dans l’ouest de l’Ukraine et a annoncé le rapatriement temporaire de tous les employés non-essentiels en poste à son ambassade de Kiev, en raison des tensions à la frontière russo-ukrainienne.» Nos forces armées canadiennes se sont déplacées vers l’ouest du fleuve Dniepr, et nous continuerons à prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer leur sécurité», a déclaré dimanche la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, arrivée le même jour sur le sol ukrainien.La ministre a fait le point sur la situation tendue entre l’Ukraine et la Russie lors d’une conférence de presse à Kiev, après avoir rencontré les dirigeants de l’opération militaire canadienne Unifier, visant à soutenir les forces de sécurité ukrainiennes.»Les renseignements que nous utilisons concordent avec ceux de nos alliés de l’Otan sur le fait que – et c’est bien connu – il y a agression russe à la frontière ukrainienne au Bélarus», a affirmé Anita Anand, mettant une fois de plus en garde la Russie qu’elle ferait face à des «sanctions et conséquences sévères» en l’absence de désescalade des tensions.Le Canada compte actuellement 900 militaires «en mer, sur terre et dans les airs» pour appuyer la mission de l’Otan dans ce contexte d’instabilité géopolitique en Europe de l’Est.