Un atelier onusien sur les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil dans les pays arabes a été lancé, lundi à Alger, dans le cadre des efforts visant à renforcer le rôle des organismes de statistique dans la collecte et l’analyse des données, indique un communiqué du ministère des Finances.
Cet atelier est organisé, du 23 au 25 septembre 2024, par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), en collaboration avec l’Office national des statistiques (ONS), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), l’Institut arabe de formation et de recherche statistique, et le Centre d’excellence sur les systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil (CRVS).L’atelier enregistre la présence de plusieurs participants de différents pays arabes représentant diverses instances gouvernementales à l’instar des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères, ainsi que d’autres instances concernées. »Il s’inscrit dans le cadre de l’échange d’expertises et du renforcement de la coopération pour le développement des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil, afin d’évaluer l’efficacité des politiques sociales en faveur de la famille, d’identifier les besoins en la matière et de concevoir des programmes d’appui adaptés », selon le communiqué, qui souligne l’importance de ces systèmes en tant que « source idéale pour obtenir des informations précises et complètes sur les faits d’état civil, en ayant recours à des données complémentaires comme les recensements de population et les enquêtes sociales ».Cet atelier a pour principal objectif de renforcer le rôle des organismes de statistique dans la collecte, l’analyse et la publication des données pour garantir des statistiques de qualité .La première journée a été marquée par des interventions sur plusieurs thèmes, notamment le cadre stratégique pour l’amélioration des systèmes d’enregistrement des faits et de statistiques d’état civil dans la région arabe pour la période 2021-2025.Cet atelier met en avant « l’importance du renforcement des capacités à travers la formation, l’échange d’expertises et l’amélioration de la qualité des données via la vérification et l’unification des normes ». Il met également en lumière « l’importance du renforcement de la coopération intersectorielle dans ce domaine et de l’évaluation périodique des performances au service du développement durable », conclut le communiqué du ministère des Finances.
