Olga Maitland (Pdt de l’ABBC) : « L’Algérie est importante pour nous, c’est un pays extraordinaire aux potentialités inestimables »

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Photo conception L'Echod'Algérie@

L’Algérie est « un grand pays avec des  potentialités inestimables » qui peuvent lui permettre d’atteindre un niveau  mondial de développement économique, affirme le Conseil algero-britannique  des affaires (ABBC : Algeria British Business Council). « L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique du nord et d’Afrique, l’une  des plus grandes économies en Afrique du nord et au Moyen Orient qui  possède des potentialités lui permettant de réaliser un meilleur avenir », a  estimé le président d’honneur d’ABBC, Sherard Cowper-Coles, jeudi soir,  lors d’un diner d’affaires à la chambre des Lords à Londres. Il a ajouté que « l’Algérie a un passé historique extraordinaire. C’est une  puissance qui mérite mieux si l’ont tient compte de ses potentialités ». Citant des chiffres de la Banque Mondiale, M. Cowper Coles a mis en exergue les « grandes avancées » réalisées par l’Algérie dans le  développement humain. Il a relevé que le nombre des enfants scolarisés, la qualité de  l’enseignement et le niveau de l’engagement des femmes sont  « extraordinairement impressionnants », affirmant que le pays « peut utiliser  tout cela de manière à faire bénéficier son économie ». L’ancien diplomate a assuré que le Royaume-Uni est disposé à accompagner  l’Algérie, dans « sa longue marche de diversification de son économie ». Pour sa part, la présidente d’ABBC, Olga Maitland, a rappelé que le rôle  du conseil est de « rendre facile » les relations entre Alger et Londres. « L’Algérie est importante pour nous, c’est un pays extraordinaire qui  possède des talents remarquables et des opportunités inestimables »,  a-t-elle dit. Elle a invité les hommes d’affaires britanniques et algériens présents au  diner d’affaires à explorer toutes les possibilités de partenariat. De son côté, l’ambassadeur britannique à Alger, Andrew Nobel, a encouragé  les britannique à visiter l’Algérie « ce grand pays » pour « découvrir la  place qu’il occupe dans le monde ». « L’Algérie fait face avec un immense succès aux défis économiques que  posent la chute des prix du pétrole et autres facteurs », a-t-il estimé. Pour sa part, l’ambassadeur d’Algérie à Londres, Amar Abba, a souligné  dans son intervention, que face à la chute des prix du pétrole, le pays  s’en tire à bon compte, faisant preuve d’une résistance remarquable,  illustrée par une croissance économique de 4% en 2016. Abordant les relations Algero-britannique, il a indiqué que les  perspectives sont immenses en raison des possibilités significatives des  deux  économies. Il a également énuméré les potentialités qu’offre l’Algérie pour les  britanniques, dont un marché de consommation de 40 millions d’habitants, un  produit intérieur brut significatif ainsi qu’une source d’énergie sure pour  l’Europe. L’ambassadeur a aussi cité la proximité géographique, Alger étant la  capitale non-européenne la plus proche de Londres, la stabilité politique  du pays et son expérience politique pluraliste de 30 ans. Le partenariat entre Alger et Londres pourrait être développé dans les  secteurs des services financiers, les technologies de l’information et la  communication, les énergies renouvelables, l’agriculture, le tourisme et  l’industrie automobile, a relevé M. Abba. Par ailleurs, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali  Haddad, en visite de travail au Royaume-Uni, a appelé à un renforcement des  échanges économiques entre les deux pays, relevant qu’elles ont reculé ces  deux dernières années. Il a affirmé que la situation en Algérie est « favorable pour donner un nouvel élan » au partenariat algéro-britannique. M. Haddad a invité les entreprises des deux pays à explorer les secteurs  de partenariat, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire,  énergétique et numérique.