Nigeria: les 137 élèves libérés sont prêts à retrouver leurs familles

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Students in front of the new school, taken in Ngarannam village, December 19, 2022. Ngarannam is located in the state of Borno in north-eastern Nigeria, which was the stronghold of the terrorist organization Boko Haram. The village was once completely destroyed by the organization and rebuilt with German means. Boko Haram caused a worldwide sensation in this same region in April 2014 by kidnapping 276 schoolgirls. Many of these girls still live in captivity today. (MaxPPP TagID: dpaphotossix199594.jpg) [Photo via MaxPPP]

Les 137 élèves ayant été enlevés début mars dans le nord-ouest du Nigeria par des bandes armées et dont la libération a été annoncée dimanche ont été accueillis lundi par les autorités locales avant de rejoindre leurs familles, indiquent des médias locaux.

Les enfants, arrivés en bus dans des vêtements neufs, l’air en bonne santé même si certains avaient les pieds bandés, ont été reçus par le gouverneur de l’Etat de Kaduna, Uba Sani, qui a remercié le président Bola Ahmed Tinubu « qui s’est impliqué dès le premier jour ».

Aucun membre des familles des enfants n’était présent à la conférence de presse organisée par les autorités locales et militaires à Kaduna qui n’ont pas souhaité donner de détails sur les conditions de détention des enfants, ni sur leur retour dans leurs familles, se contentant de signaler que les retrouvailles auraient lieu « bientôt ».

Sur les 137 enfants, 6 sont toujours hospitalisés pour soigner les blessures infligées pendant leur captivité, ont précisé les autorités lors de la conférence de presse. Un adulte enlevé avec les enfants a trouvé la mort pendant sa détention. Le Nigeria, qui connaît sa pire crise économique depuis 30 ans, fait face à une recrudescence des kidnappings contre rançon. Des gangs appelés localement « bandits » sont à l’origine de ces enlèvements massifs dans le nord-ouest et le centre-nord du Nigeria. Ils ciblent les écoles, les villages et les autoroutes où ils peuvent rapidement enlever un grand nombre de personnes pour demander une rançon.

Officiellement, le paiement de rançons est interdit depuis l’adoption d’une loi en 2022 et les autorités nient tout versement quand les otages sont libérés à la suite de négociations avec les ravisseurs.

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