Début 2016, plusieurs informations avaient fait état d’une prochaine augmentation des tarifs du transport privés. Après avoir été niées par le ministère, le sujet refait surface. Y’aurait-il donc une augmentation des tarifs en ce début 2017 ou non ? La question a été soulevé dans l’émission de l’Invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne qui recevait, le directeur des transports du ministère des Transports et des Travaux publics. D’emblée l’invité a voulu rassurer l’opinion publique. Il déclare de fait, qu’une réunion a été programmée pour la journée et regroupera des représentants des syndicats des opérateurs assurant le transport et les cadres du ministère des transports. Le but étant de soulever les problèmes rencontrés par les transporteurs mais aussi exclure toute hausse des tarifs, d’ailleurs réfutée notons-le tout récemment par le ministre Boudjemaâ Talai. Interrogé par la presse en marge de travaux en plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé le 3 janvier que l’augmentation des tarifs du transport urbain décidée récemment par les opérateurs privés était « illégale ». Il annonçait également que des mesures seraient prises par son département à l’encontre des fauteurs. L’invité de l’émission informe par ailleurs que la réunion permettra aux participants de trouver d’autres alternatives, de nouvelles solutions « pour encourager » les transporteurs et les aider à « absorber » l’augmentation des tarifs des carburants. A rappeler qu’une hausse de 10% de prix du transport avait été annoncée pour prendre effet à partir de ce mois de janvier, imposée par l’entrée en vigueur des nouvelles taxes prévues dans la loi de finances 2017. Cette hausse avait-on indiqué « tient compte du pouvoir d’achat du citoyen et des droits des transporteurs privés ». Ainsi, la tarification pour les lignes allant jusqu’à 5 kms a augmenté à 17 DA (contre 15 DA précédemment), de « 6 à 10 kms à 22 DA (contre 20 DA), de 11 à 20 kms à 33 DA (contre 30 DA) et les lignes de 21 à 30 kms à 38 DA (contre 35 DA) ».Le ministre Boudjemâa Talai avait peu de temps après mis en garde les opérateurs privés aspirant à appliquer une hausse dépassant les 10%. Un recours à cette pratique exposait ses mis en cause « à l’application de la loi soit par la mise en fourrière des véhicules ou le retrait définitif du permis d’exploitation en cas de récidive ».