MPA: Benyounès dément s’être réuni avec Toufik et Said

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Amara Benyounès, dont le nom a été cité sur un plateau de télévision, comme ayant pris part à la fameuse réunion avec Said Bouteflika, le général Toufik et des représentants de partis politiques, a démenti l’information sur sa page Facebook.

« Je déments catégoriquement ces propos et plus que cela, je n’ai aucune relation avec cette réunion, car je ne peux me réunir en dehors des cadres organisés et légaux de la République algérienne pour soit disant   comploter contre la souveraineté de mon pays qui a payé pour son indépendance le prix d’un million de martyrs dont mon père », écrit sur sa page Amara Benyounès. Et de rappeler que lui-même, pendant la « décennie noire » avec ses 200.000 morts, il était engagé en tant que « résistant contre le terrorisme aux côtés des services de sécurité, tout en défendant l’honneur de l’Armée, y compris sur la scène internationale ». « En ce moment particulier que traverse l’Algérie, je ne peux qu’être contre toutes manœuvres contre la souveraineté de mon pays, notamment contre ceux qui veulent dealer avec les ennemis de l’Algérie à l’intérieur et à l’extérieur », ajoute le président du MPA sur sa page Facebook. « C’est impossible pour un fils de Chahid de la révolution et un résistant contre le terrorisme  durant la « décennie noire » de chercher à attenter à la souveraineté de son pays », conclut Benyounès, en réponse aux propos d’un journaliste qui a cité son nom parmi les présents à cette fameuse réunion, dénoncée par le chef d’état-major et destinée à porter l’ancien président Zeroual à la tête de l’Etat pour conduire la transition politique.

C’est cette réunion, à laquelle elle aurait pris part avec d’autres responsables politiques, qui a valu à Mme Hanoune de se retrouver depuis jeudi en détention provisoire à la prison militaire de Blida.  Le journal rappelle que la formation dirigée par Benyounes avait déjà démenti avoir pris part à la fameuse réunion qui aurait été convoquée, à la veille de l’élection avortée du 18 avril, par le frère et conseiller de l’ex-Président, Saïd Bouteflika, et à laquelle auraient participé les deux anciens chefs des renseignements.