Amara Benyounès prédit la disparition de nombreux partis à l’issue du prochain scrutin prévu le 4 mai prochain. «Plusieurs partis disparaîtront. Ils n’arriveront pas à décrocher des sièges dans le futur Parlement parce qu’ils n’ont pas d’enracinement populaire, et n’apparaissent que lors des rendez-vous électoraux», a déclaré le président du MPA lors d’un meeting animé à Mascara. L’ex-ministre doit probablement s’appuyer sur la nouvelle loi électorale qui impose aux partis un seuil de 4% de voix obtenues lors de la précédente élection ou un parrainage de signatures. Le paysage politique national compte une soixantaine de partis agréés. Comme toujours, Amara Benyounès n’a pas raté l’occasion de fustiger l’opposition, y compris ceux qui appellent au boycott, comme Talaiou El Houriyet d’Ali Benflis. «Les partis et les personnes qui appellent les citoyens à boycotter les prochaines élections législatives cherchent à créer un vide politique dans le pays pour revendiquer une période transitoire», a-t-il dit. Quant à ceux qui «crient déjà à la fraude», il soutient que «ces partis n’ont pas une base populaire et n’ont aucune capacité à contrôler les urnes».