Mokrane Ait Larbi a réagi samedi au discours de Abdelkader Bensalah en écrivant dans une déclaration rendu publique samedi que « devant le rejet des élections du 4 juillet, il était du devoir des autorités d’écouter le peuple, de réponde à ses revendications sans perte de temps dans les manœuvres ».
L’avocat et militant des Droits de l’homme, totalement raccord avec la position du Mouvement citoyen, ajoute que « la crise ne peut connaitre de solution et les revendications pas d’aboutissement que dans le cadre d’une période de transition avec une présidence collégiale et consensuelle » Revenant sur l’avis du Conseil Constitutionnel, qui constate l’impossibilité d’organiser la présidentielle le 4 juillet, l’avocat conteste en expliquant que l’article 103 n’est valable que pour une période normale au cours de laquelle il y a empêchement d’un des deux candidats admis au second tour » .Revendiquant une « Assemblée constituante », Ait Larbi juge que tout le reste n’est que « manœuvres de la part de la contre révolution, visant à gagner du temps pour vider les revendications populaires de leur contenu réel que sont le changement du système et la construction d’une nouvelle Algérie des libertés, des droits de l’homme et de la justice sociale »« Une Algérie de tous les citoyens et le dialogue ne doit porter que sur ces questions essentielles », conclut-il sa déclaration.