Les prix à la consommation ont enregistré, durant le mois de mai 2018, une hausse de 1,8% par rapport au mois d’avril de la même année, alors que l’évolution en rythme annuel a été de 4,4%.
Selon l’Office national des statistiques (ONS), les prix des biens alimentaires ont connu une hausse de 3,7%. Cette hausse, explique le bilan de l’Office, a été tirée de la hausse de 6,4% enregistrée par les prix des produits agricoles frais. Ainsi, les prix se sont caractérisés par des hausses assez importantes, notamment pour les légumes dont la hausse a dépassé les 15%, les fruits (+9,6%) et la viande blanche (+6,8%). Par contre, certains produits alimentaires frais ont affiché des variations négatives, principalement « les œufs (-5,2%) et le poisson (-8,3%) ». Le même bilan fait état de la hausse de 1,1% des prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires) t une autre légère hausse détenue par les autres groupes de marchandises. Ainsi, les prix des produits manufacturés ont connu une légère hausse de « 0,2%, tandis que ceux des services ont évolué de 0,3% ». Une faible évolution des prix a caractérisée le groupe des biens et services. Les prix de l’habillement-chaussures, ont ainsi enregistré une hausse de 0,9% alors qu’un taux de 1 ,1% a été enregistré par les prix des produits du groupe santé-hygiène corporelle. Quant aux prix du reste des produits, ils se sont caractérisés par des stagnations, selon la même source. Pour rappel, la loi de finances 2018 prévoit une inflation de 5,5%. Si l’on venait à comparer ces données avec celles enregistrées en 2017, l’on remarquera que l’évolution des prix agricole s’est maintenue, particulièrement pour la catégorie fruit et légume. De même pour les produits manufacturés et ceux des services. En 2017, la catégorie avait enregistré de faibles augmentations, de seulement +0,5% et +0,1%. Selon un précédent rapport de l’ONS, l’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de « 6% jusqu’à octobre 2017 ». Ce taux représente une évolution en comparaison avec les données du mois de septembre de la même année. Pour rappel cette hausse avait été enclenchée début 2015. D’ailleurs les neuf premiers mois cette année avaient été caractérisés par une hausse de plus de 5% de, l’indice des prix à la consommation, par rapport à l’année 2014. Cette évolution s’est poursuivie en effet durant les cinq premiers mois de l’année 2016. Il y a lieu de rappeler que durant l’année 2015 les hausses enregistrées concernaient les légumes frais (+40,3%), viande de poulet (+13,8%) et poissons frais (+4%).
Amel Driss/Ag