La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane Houda Faraoun, a rappelé l’essentiel de l’engagement de son département qui consiste à assurer un service sans failles aux citoyens.
Lors de ses nombreuses interventions médiatiques, la ministre n’a cessé de réitérer le rôle important que joue le secteur de la poste et des télécommunications dans le cadre de décollage économique du pays ainsi que sa détermination à répondre aux besoins des citoyens. Jeudi, alors qu’elle intervenait lors des travaux de la Journée panafricaine des postes, placée sous le thème : «La poste : infrastructure de choix pour l’atteinte des objectifs gouvernementaux du développement national», la ministre a indiqué que son secteur s’attelait à la modernisation du réseau postal en améliorant l’accueil des citoyens, en diversifiant les offres et les services pour réduire la fracture numérique. Conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le pays s’est donné en effet comme objectif de promouvoir le «service public de proximité pour parvenir à des prestations de qualité aux citoyens répondant aux exigences de la modernisation, un usage des TIC pour une intégration financière». D’ailleurs, ajoutera la ministre dans ce même ordre d’idées, qu’ «il revenait à la poste un rôle central dans la vie économique des nations africaines, en assurant de meilleurs services aux citoyens». Pour la ministre, la poste était «l’entreprise la plus proche du citoyen, car elle offre des services financiers, notamment dans les coins les plus reculés, qui ne possèdent pas de services bancaires». Le secteur en dehors de son rôle a enregistré un saut qualitatif en termes de classement de sous-indices. Selon le nouveau classement annuel international publié au mois de décembre dernier par l’UIT, l’Algérie s’est classée à la 102e place à l’échelle mondiale selon l’IDI 2017 soit une progression de 4 places par rapport à l’année 2016 où elle occupait la 106e place. Présentant le projet de loi définissant les règles générales relatives à la Poste et aux Télécommunications devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) au mois de décembre dernier, la ministre avait indiqué qu’en dépit de ce classement, le pays se devait d’occuper un meilleur classement en matière de développement des TIC. En effet, en 2014, le pays s’apprêtait à lancer le programme e-Algérie. Quatre ans plus tard, le pays peine à concrétiser cet objectif. L’on s’attend néanmoins à ce que le projet de loi définissant les règles générales relatives à la Poste et aux télécommunications, agisse en faveur du développement tant attendu. Pour la ministre qui s’exprimait à ce propos, ce projet de loi «intervient pour s’adapter aux derniers développements socioéconomiques nationaux et internationaux ainsi qu’aux développements techniques et technologiques enregistrés depuis l’an 2000». Son texte consacre des chapitres concernant l’ouverture de leurs marchés à la concurrence en «incitant les opérateurs à améliorer la qualité de leurs services pour fidéliser leurs abonnés». Et pour la gestion on procèdera à la création d’une autorité de régulation. Le secteur rencontrera peut-être quelques difficultés d’autant que les affectations financières ouvertes au titre de l’année 2018 sont en baisse. En effet, le budget de fonctionnement du secteur au titre de l’année 2018 a enregistré un «recul de 3,60% par rapport à 2017». Commentant ce fait, la ministre avait plaidé, au mois de novembre dernier, en faveur de l’application de nouveaux textes de loi portant sur le «Fond d’appropriation des usages et du développement des TIC».