Mise en œuvre du programme du président de la République: Priorité à l’amélioration des conditions de vie des citoyens

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Le gouvernement s’apprête à présenter sa déclaration de politique générale devant les députés.

Ce volet constitue une dimension inscrite dans le programme du président de la République et «fortement» traduit dans le Plan d’action du gouvernement. Ainsi, près de 270 000 personnes handicapées bénéficient auprès de l’Etat d’une aide sociale et d’une prise en charge de leur protection sociale, le tout pour un coût annuel de plus de 14 milliards de dinars. Concernant les familles en difficulté, celles-ci font l’objet de la mise en place d’une banque de données sur la famille, la dynamisation du dispositif d’accueil, d’écoute et d’orientation des familles en difficultés sociales, le renforcement de l’aide matérielle aux familles en difficultés (au bénéfice de plus de 150 000 personnes), et la lutte contre la mendicité familiale. De ce fait, une importante action est engagée annuellement en matière de protection de plus de 12 000 femmes en détresse. Certaines de ces femmes bénéficient de micro crédits ou d’emplois pour disposer d’un revenu. Concernant les personnes âgées, les conditions de vie sont l’objet d’un «intérêt soutenu» de l’Etat, notamment à travers l’encouragement à la prise en charge des personnes âgées au sein de leur propre environnement familial, et en menant «si nécessaire» une médiation auprès de la famille pour le maintien en son sein de la personne âgée. S’agissant de l’enfance en difficulté ou démunie, il est relevé une sensibilisation de la société aux problèmes de cette catégorie, menée par voie de campagnes publicitaires et l’organisation d’une protection de l’enfance en danger, soit en placement dans des établissements spécialisés pour enfance assistée (près de 3000 cas) ou en kafala (près de 800 cas), ainsi que d’accueil de la petite enfance (près de 123.000 cas). Quant à la promotion de la place et du rôle de la femme, ils sont au centre de l’action du Gouvernement en application des politiques engagées par le Président de la République. A ce titre, il est relevé que les femmes sont présentes de «manière significative» dans de nombreux corps civils et sécuritaires des personnels de l’Etat, atteignant même des «positions de majorité» comme dans les secteurs de la santé et de l’éducation nationale. Dans le domaine du travail et de la protection sociale, le champ de couverture de la sécurité sociale a augmenté de 9% au cours des douze derniers mois, atteignant ainsi près de 13 400 000 assurés sociaux auxquels s’ajoutent 25 millions d’ayants-droits. Au total, ce sont donc plus de 39 millions de personnes, soit 91% de la population, qui bénéficient de la sécurité sociale. Concernant le système national de retraite, il est fondé sur des normes «sans égal» dans le bassin méditerranéen, qu’il s’agisse du taux de pension de retraite ou des règles de calculs de la pension, basées notamment sur les salaires des cinq dernières années. La Caisse nationale des retraites (CNR) qui gère 3,2 millions de retraités est en «déficit chronique» depuis 2013. Ce déficit a d’abord consommé les réserves de la Caisse elle-même. Il a été comblé par la suite grâce à la solidarité entre les caisses sociales (notamment la CNAS) qui ont mobilisé plus de 1000 milliards de dinars. Depuis 2018, le concours de l’Etat s’est avéré «indispensable» avec, d’abord, une subvention budgétisée de 500 milliards de dinars pour l’exercice en cours, celle-ci s’est avérée «insuffisante» pour boucler l’année en cours, nécessitant un appoint de 64 milliards de dinars.

Sortir de la dépendance aux hydrocarbures pour mettre l’économie nationale à l’abri d’un marché instable

Pour l’évolution et la lutte contre le chômage, la relance de l’activité qui a suivi l’allègement de la crise financière a permis un recul du chômage dont le taux est passé de 11,7% en septembre 2017 à 11,1% en Avril 2018. Ce «léger recul global» s’est accompagné de la même tendance baissière du chômage chez les jeunes (recul de 28,3% à 26,4%), notamment chez les diplômés universitaires (recul de 18,2% à 16,8%) ainsi que chez les diplômés de la formation professionnelle (recul de 14,2% à 12,8%). S’agissant de la prise en charge des moudjahidine et de leurs ayants-droits, ce «volet majeur» constitue un «devoir moral et légal» de l’Etat en direction des artisans de la Révolution du 1er Novembre 1954. Il a enregistré, notamment, un versement régulier des pensions aux moudjahidine et à leurs ayants-droits en même temps que le fichier des concernés fait l’objet d’un «assainissement continu», l’organisation de la prise en charge médicale des moudjahidine et ayants droits au niveau des hôpitaux civils et militaires et le renforcement du réseau des centres de soins et de repos destinés à cette catégorie et leur réhabilitation La mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, enregistre une cadence accélérée et la priorité est axée, désormais, sur la nécessité de bâtir une l’économie nationale qui soit à l’abri des fluctuations des cours du pétrole. Ainsi, le gouvernement, à travers son plan d’action, s’attelle à accélérer la cadence de réalisation des projets et la relance du développement local par l’augmentation de l’enveloppe financière consacrée aux programmes des communes, après avoir constaté que les villes s’enrichissent au détriment des régions rurales qui s’appauvrissent de plus en plus. A ce titre, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia avait estimé qu’«une mutation économique qualitative nécessitait le soutien au réseau des PME et un accompagnement à travers toutes les étapes de leur développement, car constituant la base de la diversification d’une économie génératrice de richesse et d’emploi. La première condition du lancement de projets consiste en la vitesse de leur rendement, en ce sens que les investissements rentables à long terme ne sont pas prioritaires, mais nous accorderons la priorité aux projets de création de PME génératrices de richesse, lesquelles offrent des solutions aux problèmes actuels tels la diversification de l’économie et la résorption du chômage». A cet égard, le plan d’action du gouvernement vise à atteindre la transition économique nationale qui sera centrée sur la réorganisation des politiques industrielles et sectorielles et la poursuite des efforts visant à trouver des alternatives à l’importation, à travers la promotion et la protection du produit national, des start up et des PME. Il prévoit également le soutien aux entreprises investissant dans les secteurs des mines, du pétrole, de l’agroalimentaire, de l’économie du savoir et des métiers numériques. Il est question aussi de préserver les mécanismes d’insertion professionnelle et sociale et de solidarité avec les catégories vulnérables, en sus de la réduction des dépenses inhérentes à la gestion des affaires de l’Etat, la réforme du système financier et banquier, la lutte contre la surfacturation, et d’attirer la masse financière du marché parallèle à travers l’instauration d’un climat de confiance pour l’investir dans la croissance économique et sociale.

Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué récemment d’affirmer que l’Etat avait assuré tous les moyens nécessaires pour préserver les acquis liés à la sécurité et à la stabilité, lesquels constituent, a-t-il dit, «une ligne rouge à ne pas franchir». Les différents corps de sécurité, dira-t-il, sont capables de préserver la sécurité et la stabilité et protéger les citoyens et leurs biens, a précisé Bedoui, ajoutant que la préservation de la sécurité est la responsabilité de tous et il sera procédé prochainement à la dotation de plusieurs communes de nouvelles structures de sécurité. Pour lui, le peuple algérien est à même de surmonter toutes les crises et difficultés et ne permettra à quiconque de porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ni à sa stabilité. Le ministre de l’Intérieur avait indiqué que le gouvernement comptait mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique aux régions du sud du pays. Il avait précisé que cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et que tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet. Le premier responsable du secteur avait, par ailleurs, indiqué que l’Etat ne restera pas les bras croisés devant les défaillances enregistrées, arguant que la commission gouvernementale en charge du dossier veille à prendre les mesures nécessaires pour protéger les frontières du pays. Il avait alors rappelé l’existence de réseaux criminels qui exploitent les femmes et les enfants des migrants clandestins pour tenter de déstabiliser le pays et porter atteinte à sa sécurité. Partant de cette dynamique, Ouyahia avait expliqué que la feuille de route qui lui a été tracée par le président de la République vise à mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale. Le gouvernement, dira-t-il, ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises dans le cadre de la loi.

L’exigence d’une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens

En outre, il a assuré que la politique sociale de l’Etat sera maintenue par le gouvernement et toutes les entreprises établies en Algérie bénéficieront de facilitations et de soutiens sans aucune discrimination et que l’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. Ouyahia avait souligné que les attentes quant au rôle économique de l’Etat sont en voie de concrétisation à travers la promotion de la décentralisation prévue dans les orientations qui ont été émises par le président de la République. Il avait relevé également, dans l’une de ses déclaration précédentes, que la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat avait permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connu le pays et partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale. Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui, a tenu à préciser que l’implantation de projets d’envergure au niveau des régions frontalières fait partie de la stratégie de développement national, assurant que le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vise à asseoir une nouvelle vision dans la gestion des collectivités locales, basée sur la satisfaction des préoccupations et des attentes des citoyens. Le ministre de l’Intérieur a exhorté, par ailleurs, les jeunes et les acteurs de la société civile à défendre les acquis du pays et œuvrer à la poursuite du développement avant de valoriser la grande importance qu’accorde le chef de l’Etat au développement des différentes régions du pays. Il avait affirmé que le programme présidentiel en matière d’habitat se concrétise chaque jour sur le terrain, soulignant que les projets de l’habitat, lancés à travers tout le pays et pour lesquels l’Etat a mobilisé tous les moyens, connaissent un rythme de réalisation avancé et seront livrés dans les délais impartis. En ordonnant une prise en charge meilleure et rapide des problèmes des citoyens, Bedoui aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt accordé par le gouvernement aux préoccupations et aux attentes des populations où qu’elles soient sur le territoire national. Tous les efforts consentis par le gouvernement vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen, a affirmé le ministre, mettant l’accent sur les priorités de l’heure. Il avait indiqué que l’Etat ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien, soulignant que l’amélioration du service public est au centre de toutes les réformes profondes initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika. Cette démarche, a-t-il ajouté, s’est traduite par les projets et les réalisations accomplis et s’est cristallisée dans les réformes politiques et dans le dernier amendement de la Constitution qui a placé le citoyen au cœur des politiques publiques tout en l’associant dans la gestion des affaires publiques.