Les participants à une rencontre sur «le phénomène de la fraude aux épreuves du brevet de l’enseignement moyen et du baccalauréat», organisée, ce mardi, à la cour de justice de Mila, ont appelé les parents d’élèves à s’impliquer dans la sensibilisation aux dangers liés à ce phénomène et la responsabilité pénale qui en découle.
Les parents ont été ainsi appelés à sensibiliser leurs enfants, les contrôler et les exhorter à éviter ce comportement négatif puni par l’article 253 bis du code pénal qui peut être requalifié de crime passible de 15 ans de prison au lieu de délit lorsqu’il conduit à l’annulation partielle ou totale de l’épreuve. Il a été également souligné que tous les moyens ont été mis en place pour détecter les tentatives de fraude aux épreuves. De son côté, la directrice du centre d’orientation scolaire de Mila, Farah Ghichi, a mis l’accent sur la nécessité d’une coordination continue entre familles et établissements scolaires pour sensibiliser les élèves aux dangers de ce comportement nuisible à leur avenir, mais qui prend de l’ampleur. Durant la rencontre qui a regroupé des magistrats et des représentants du secteur de l’éducation et des corps de sécurité, le président de la cour de justice de Mila, Amara Djafi, a estimé que la fraude aux épreuves constitue une forme de trahison scientifique et un vol des efforts d’autrui pour obtenir des avantages indus. Elle porte en outre atteinte, a-t-il noté, à la crédibilité des diplômes d’où l’intervention du législateur algérien au travers des amendements apportés à la loi 20-06 portant code pénal.