Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Azzedine Mihoubi, s’est engagé, samedi à partir de Chlef, à œuvrer, en cas de son élection, à soutenir et encourager l’investissement dans l’industrie pharmaceutique, un secteur qui coûte «entre 4 et 5 milliards de dollars/an» à l’Algérie.
Le prétendant à la magistrature suprême, qui animait un meeting populaire à la salle omnisports Abdelmadjid-Naciri, dans le cadre de la campagne électorale, a assuré que son programme «mise sur l’encouragement de l’industrie pharmaceutique en Algérie» en accordant, a-t-il dit, «toutes les facilitations nécessaires aux investisseurs» de façon à «réduire la facture d’importation des médicaments a-t-il relevé. «Il est impératif de créer le plus grand nombre possible d’usines de production de médicaments en Algérie. Et nous veillerons à offrir d’importantes facilitations en la matière aux investisseurs, parallèlement à l’instauration de partenariats étrangers», a soutenu Mihoubi, estimant que «si la santé est nécessaire, la disponibilité du traitement l’est encore plus, et des solutions existent pour réaliser de nombreuses usines (de médicaments) à travers le pays», a-t-il ajouté. Il a affirmé, à ce titre, son «engagement à soutenir les investisseurs du domaine, qui sont en conformité avec les normes internationales en vigueur». Un fait qui permettra, selon lui, une «production locale du médicament, tout en préservant les réserves de changes». Au volet social, l’ex-ministre de la Culture a réitéré son engagement à l’insertion professionnelle des jeunes dans des postes de travail permanents, parallèlement à la relance des micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), «avec l’examen des causes de leur échec, et non leur poursuite en justice», a-t-il assuré. «Nous poursuivrons l’intégration des jeunes dans des postes d’emploi permanents, car ils sont les forces vives de la Nation. Nous ne voulons pas que les jeunes soient réduits à la Harga, le chômage et la déperdition», a-t-il soutenu, par ailleurs. Au sujet des préoccupations de la wilaya de Chlef, Mihoubi s’est engagé à la relance du développement aux plans économique et touristique, mais aussi social, notamment concernant le logement et le problème des chalets, qu’il a promis d’»éradiquer définitivement». Il a abordé à l’occasion le souvenir du séisme qui avait dévasté la région le 10 octobre 1980, et durant lequel les «Algériens avaient fait montre d’un sens de la solidarité sans égal».






