Plus qu’une dizaine de jours environ avant la fermeture du mercato hivernal, du moins dans les principaux championnats européens comme la Premier League, la Liga ou encore la Bundesliga, pour ne citer que celles-ci, mais les mouvements se font rares. Jusqu’à présent pas de transfert notable y compris chez nos internationaux dont certains sont pourtant annoncés sur le départ. Leur situation n’a pas évolué d’un iota, c’est toujours le statu quo.
La faute à un marché frileux, mais celui-ci peut s’emballer à tout moment, notamment lors des derniers jours, comme c’est souvent le cas. En attendant, la majorité des clubs hésitent à s’engager préférant prendre leur temps, d’autant que ce n’est pas durant cette période que l’on réalise les meilleures opérations. Il s’agit pour la plupart, d’un marché de réajustement, alors que d’autres essaient d’alléger quelque peu la masse salariale surtout en cette période de crise. Cela dit, la crise n’est pas pour tout le monde. L’Arabie Saoudite dont les clubs affichent une santé financière insolente est devenue une destination tout indiquée pour ceux qui pensent d’abord à leur compte en banque. Beaucoup d’entre eux succombent aux sirènes du Golfe, quitte à mettre entre parenthèses leur carrière sportive. Mais l’Arabie Saoudite ne veut attirer que des stars sur lesquelles elle veut investir volontiers. Mais il est souvent difficile de les débaucher en pleine saison. L’été est plus propice pour ce genre de transactions. Pour ce qui est des seconds couteaux et des indésirables en Europe, il y a une possibilité d’atterrir en Saudi Pro League, tout dépend de la demande, mais aussi la volonté et le désir du joueur de quitter le Vieux continent. Saïd Benrahma fait partie des potentiels joueurs en partance vers le Golfe, du moment qu’on ne veut plus de lui à Lyon. Mais il n’est pas toujours facile de trouver un compromis entre les intérêts des uns et des autres. D’où cette situation de blocage qui peut s’éterniser et faire capoter son transfert. Le cas d’Ait Nouri est quelque peu différent, mais il s’agit aussi d’une affaire de sous. Le latéral gauche des Verts est convoité par de nombreux ténors en Premier League, mais le prix fixé par son club, Wolverhampton, pour sa libération, est dissuasif. Ait Nouri aimerait bien évoluer un cran au-dessus, mais il lui sera difficile de quitter pour le moment son équipe qui lutte pour son maintien. D’autant qu’il ne peut même pas exercer une pression sur ses dirigeants, en l’absence d’une offre officielle. Tout le monde sait qu’Ait Nouri plaît à de nombreux cadors, comme Man Utd, Liverpool, mais aucun d’eux ne veut faire le premier pas. Maza quant à lui estime qu’il est encore trop jeune pour quitter Berlin et l’Allemagne, malgré l’intérêt de nombreuses équipes européennes. Sage décision. Autres éléments en vue Amoura et Hadj Moussa dont les belles prestations cette saison, ne laissent personne indifférents, attirent aussi la convoitise. On commence à bouger autour d’eux, mais il est peu probable qu’il change de club cet hiver. Ils n’ont qu’à persévérer pour voir leur cote monter encore plus.Pour le moment, seul Islam Slimani est parvenu à changer d’air. En vieux briscard, l’ancien baroudeur des Verts est retourné en Belgique pour poursuivre sa grande vadrouille à travers l’Europe et ailleurs. Cette fois, il rejoint en prêt le KVC Westerlo, après un court séjour pas très réussi au CRB. En tout cas, il n’est pas près de s’arrêter.






