Médéa: Les besoins des établissements hospitaliers en oxygène couverts à 78 %

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Les besoins des établissements hospitaliers de la wilaya de Médéa en oxygène sont aujourd’hui couverts à hauteur de 78% après le renforcement du parc de générateurs d’oxygène, a-t-on appris, avant-hier, auprès de la Direction de la santé.

En effet, la dotation, durant l’année 2021, des établissements hospitaliers de Médéa, Berrouaghia, Beni Slimane, Aïn Boucif, Ksar El Boukhari et Tablat, d’une dizaine de générateurs d’oxygène, fournis par les pouvoirs publics, mais aussi, par des particuliers, est derrière la hausse «palpable» du taux de couverture en oxygène des services Covid, situé actuellement à 78%, contre 30% enregistré lors des premières vagues de la pandémie, a expliqué le DSP, Mohamed Cheggouri. Aujourd’hui, la pression s’est ainsi atténuée sur les services Covid, comparativement à la situation à laquelle étaient confrontés ces services, lors de la deuxième et troisième vague. Les services Covid subissaient une «forte pression», en raison, notamment du manque de moyens, a ajouté M. Cheggouri précisant que des efforts devraient être déployés, dans un proche avenir, pour augmenter davantage le taux de couverture en oxygène. Le DSP de Médéa a toutefois recommandé de maintenir le degré de vigilance sanitaire, notamment le respect des mesures barrières et du protocole sanitaire, tout en insistant sur «l’impératif» de se faire vacciner pour réduire la pression sur les établissements hospitaliers et «freiner» la propagation du virus. Face au risque d’une nouvelle vague de contamination, avec l’apparition du variant Omicron, des dispositions ont été prises, depuis quelques jours, dans l’ensemble des hôpitaux de la wilaya, avec l’installation de nouveaux concentrateurs d’oxygène, portant ainsi le nombre de ces équipement au sein des services Covid à plus de 140 concentrateurs, a fait savoir M. Cheggouri. En matière de capacités d’accueil des patients atteints de Covid, les six établissements hospitaliers de la wilaya disposent actuellement de 560 lits. Selon le DSP de Médéa le nombre des lits d’hospitalisation pourrait être revu à la hausse, en cas de recrudescence des contaminations, pour atteindre 750 lits. D’autre part et dans le cadre de la protection du consommateur contre le phénomène des intoxications alimentaires et pour mettre fin à l’exposition à la vente des produits et marchandises sur les trottoirs et les voies publiques, un dispositif de contrôle va être bientôt mis sur pied, a annoncé Mme Lamia Younsi, chef de bureau de la promotion de la qualité et des relations avec les associations à la Direction du commerce et de la promotion des exportations (DCPE) de Médéa. Car, dira la même responsable, le contrôle des conditions d’hygiène, de production, de transport, de stockage, de distribution et de commercialisation des produits présentés à la vente relève plus particulièrement des prérogatives des services de la Direction du commerce et de la promotion des exportations (DCPE). Pour ce faire, «des équipes de la DCPE sont mobilisées H24 pour mener des contrôles des produits exposés à la vente et pour vérifier la qualité des aliments, boissons et autres produits destinés à la consommation humaine au niveau des commerces de détail, des marchés et des grandes surfaces. Étant donné que le commerce de proximité constitue l’un des maillons de la chaîne de distribution et soumis aux règles de contrôle sur la validité des produits exposés à la vente, le consommateur est aussi responsable de l’acte d’autocontrôle concernant la qualité des produits à acquérir, la vérification, avant tout achat, de leurs dates de fabrication et de leurs dates limites de consommation». Mais au nombre des problèmes auxquels restent confrontées les équipes conjointes en matière de contrôle des viandes, celui inhérent au phénomène de l’abattage clandestin qui, selon les déclarations des services vétérinaires, a pu être réduit à sa plus simple expression grâce à l’instauration de l’obligation d’étiquetage et d’emballage du poulet présenté à la vente. C’est le moyen imposé pour la commercialisation de la viande blanche afin de circonscrire les pratiques frauduleuses, une mesure qui a d’ailleurs été bien appréciée par les consommateurs locaux et de ceux des wilayas proches qui viennent s’approvisionner auprès des abattoirs de la wilaya de Médéa, a indiqué le Dr Omar Benaïcha, vétérinaire principal à la Direction des services agricoles de Médéa. Et d’expliquer que le contrôle vétérinaire concerne aussi bien la préservation de la santé publique que la santé animale, et ce, par le biais de l’organisation d’opérations d’intervention menées au niveau des abattoirs et des tueries, des unités de transformation des produits laitiers et des produits carnés. En matière de viande, tout animal présenté à l’abattage doit être accompagné d’un certificat sanitaire établi par un vétérinaire attestant sa bonne santé, après quoi, il est encore une fois soumis à une inspection ante mortem et une autre inspection post mortem des carcasses et des abats au niveau de l’abattoir. Quant au contrôle des superficies maraîchères et des plantations arboricoles irriguées aux eaux usées et qui sont des sources de maladies, celui-ci relève des prérogatives de la commission multidisciplinaire de wilaya des MTH (maladies à transmission hydrique) qui effectue des opérations d’inspection à travers les périmètres agricoles situés à proximité des oueds où se jettent les effluents des eaux usées des cités urbaines.

Arab M.