Les participants à un colloque national sur «Les savants et les hommes de lettres en Algérie», organisé, samedi à Mascara, ont mis en exergue les nombreuses contributions scientifiques d’érudits algériens de la pensée dans différentes disciplines.
L’universitaire Mouloud Aouimeur, de l’université d’Alger 2, a affirmé que l’Algérie recèle des penseurs et savants ayant rayonné par leurs contributions scientifiques multiples dans différents domaines comme l’historien Abou El Kassem Saâdallah, auteur d’ouvrages encyclopédiques sur l’histoire culturelle de l’Algérie, références dans le traitement de la culture, des intellectuels et des savants de l’Algérie à travers différentes époques historiques. Plusieurs autres érudits contemporains dont Malek Bennabi, Mohamed Arkoun, et Abdelhamid Ibn Badis «ont fondé des écoles de la pensée ayant contribué à une renaissance intellectuelle», a-t-il souligné. Pour sa part, le professeur Benzineb Cherif de l’Université de Médéa a affirmé que les érudits de la pensée en Algérie avaient des apports scientifiques «importants» dans diverses disciplines, notamment la littérature, la philosophie, les sciences humaines et sociales, les sciences juridiques, la jurisprudence et les arts. L’enseignant Kamel Guerour de l’université de Sétif a mis en relief l’importance du rôle de l’université à faire découvrir ces penseurs, à travers des laboratoires de recherche et des écrits. Initié par le club intellectuel et culturel «El Bayane» de Mascara en collaboration avec la maison de la culture Abi-Ras Ennaciri, ce colloque a débattu de plusieurs thèmes dont une lecture de l’auteur des séries: «Les érudits de la pensée en Algérie» – «Mohamed Arkoun…un penseur entre Orient et Occident» – «Une vision sociologique des réalisations des hommes de pensée en Algérie», par des professeurs et chercheurs de plusieurs universités et membres d’associations à caractère culturel, écrivains et hommes de lettres de la wilaya.
M. T.
