L’Autorité supérieure de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a organisé une activité parallèle en marge des travaux de la Conférence des États parties à la Convention des Nations unies contre la corruption. L’événement s’est déroulé en présence de l’ambassadeur d’Algérie au Qatar, Salah Attia, de la délégation multisectorielle algérienne, ainsi que de représentants de plusieurs pays.
La professeure Salima Mousserati, présidente de l’Autorité supérieure, a présenté une communication mettant en lumière l’expérience algérienne dans la promotion de l’intégrité et le renforcement des mécanismes d’évaluation et de gouvernance. Lors de cette session, le membre du Conseil de l’Autorité, le professeur Hamza Khodri, accompagné du cadre Djamel Rimini, a animé un exposé scientifique détaillé sur l’indice « Efficience–Intégrité ». Les intervenants ont développé les fondements méthodologiques de cet outil, ses objectifs, ainsi que ses principaux axes et critères, notamment ceux consacrés à la mesure du degré de respect des principes de transparence, de prévention de la corruption et d’efficacité des systèmes de contrôle au sein des institutions publiques. L’exposé a suscité un intérêt marqué et une interaction positive de plusieurs délégations participantes. Un nombre croissant de pays arabes et africains ont exprimé leur volonté de s’inspirer de l’expérience algérienne et d’adapter certains éléments de cet indice dans leurs cadres nationaux. La professeure Mousserati a souligné que l’indice « Efficience–Intégrité » constitue un outil stratégique, scientifique et méthodique permettant d’évaluer les efforts fournis en matière de transparence et de prévention de la corruption. Elle a affirmé qu’il contribue à l’amélioration de la performance publique, au renforcement de la confiance citoyenne dans le service public et à l’enracinement institutionnel durable de la culture d’intégrité. L’activité a enregistré une participation large et de haut niveau, traduisant l’intérêt croissant pour l’échange d’expériences réussies et le partage de bonnes pratiques, en particulier celles liées aux outils innovants d’évaluation, de transparence et de reddition de comptes.
Malik C
