Lutte contre la corruption: La Haute autorité forme les acteurs du réseau « NRAKOM » pour renforcer la transparence citoyenne

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La présidente de la Haute autorité de transparence et de prévention et de lutte contre la corruption, la professeure Salima Mosrati, a supervisé, mercredi à Bouira, l’ouverture de la deuxième et dernière phase de la session de formation des formateurs, organisée par la Haute autorité en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports et la wilaya de Bouira.

Cette initiative s’adresse aux membres du Réseau algérien pour la transparence “NRAKOM”, sous le slogan : « Une formation continue… pour une société civile active dans la lutte contre la corruption. » Cette session de formation s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus de renforcement des capacités de la société civile dans les domaines de la transparence, de la prévention et de la lutte contre la corruption. Elle vise à rappeler le rôle essentiel que jouent les acteurs civiques en tant que partenaires stratégiques de l’État dans la promotion de l’intégrité et la consolidation des valeurs de transparence et de reddition des comptes. Dans son allocution d’ouverture, la présidente de la Haute autorité a souligné que les conventions internationales et régionales appellent les États à instaurer un environnement favorable à la participation effective de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption, précisant que l’Algérie illustre cet engagement à travers la mise en œuvre de cadres juridiques et institutionnels solides. Mme Mosrati a mis en exergue le travail accompli par la Haute autorité, qui s’emploie, conformément à ses prérogatives légales, à créer un réseau national interactif destiné à fédérer les efforts des organisations de la société civile et à encourager les initiatives citoyennes pour promouvoir les valeurs d’intégrité et de transparence. Elle a annoncé, à cette occasion, que la Haute autorité prépare un nouveau texte réglementaire invitant les associations à adopter des systèmes internes de transparence, renforçant ainsi la confiance du public et la clarté dans la gestion associative. La présidente a également rappelé que la démocratie participative constitue un pilier fondamental du développement durable, ajoutant que la Stratégie nationale de transparence et de prévention de la corruption a fait de la participation citoyenne et du contrôle social l’un de ses objectifs majeurs. La deuxième phase de cette formation prévoit plusieurs interventions d’experts, notamment de membres du Conseil de la Haute autorité, de ses cadres et de professeurs de l’Université de Bouira. Elle sera enrichie, durant l’après-midi, par des ateliers interactifs consacrés à la mise en œuvre du deuxième objectif de la Stratégie nationale, à la présentation des systèmes de transparence et à l’apprentissage des outils d’évaluation des politiques publiques dans le cadre de la démocratie participative. Dans son discours, la professeure Mosrati a appelé à diffuser la culture du signalement des faits de corruption et à organiser des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires et universitaires afin d’inculquer les valeurs de citoyenneté, d’intégrité et de transparence aux jeunes générations. En conclusion, la présidente de la Haute autorité a affirmé que : « La réussite de la lutte contre la corruption est une responsabilité collective qui exige l’engagement conjoint de l’État et de la société, pour construire une Algérie nouvelle fondée sur l’intégrité, la justice et la transparence. »

Sarah Cheriet

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