Les Nations unies ont exprimé vendredi leur vive inquiétude face aux déplacements massifs des Palestiniens à Ghaza, contraints de fuir sous la pression des bombardements et des ordres d’évacuation émis par l’armée d’occupation sioniste. Depuis la mi-mars, ces ordres ont poussé des milliers de civils vers des zones toujours plus restreintes et dangereuses, exacerbant une crise humanitaire déjà critique.
« Nous sommes profondément préoccupés par l’espace de plus en plus réduit pour les civils à Ghaza, qui sont forcés de fuir de vastes territoires », a déclaré Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme. L’organisation a dénoncé ces déplacements forcés, qualifiés de violations graves du droit international humanitaire. L’agression sioniste s’est intensifiée depuis le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu de courte durée. En réponse aux ordres d’évacuation, de nombreux Palestiniens ont trouvé refuge dans la zone d’Al Mawasi, rapidement bombardée par l’armée d’occupation. Selon les autorités palestiniennes, le bilan humain s’alourdit jour après jour : depuis le 7 octobre 2023, plus de 50 277 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués, et plus de 114 000 autres blessés. Pendant ce temps, en Cisjordanie occupée, l’armée sioniste poursuit son offensive contre la ville de Jénine et son camp pour le 68ᵉ jour consécutif. L’agence de presse palestinienne Wafa rapporte que 34 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés. La destruction massive des infrastructures a rendu la vie dans le camp quasiment impossible, avec plus de 600 maisons détruites et des milliers de civils déplacés. Face à cette escalade de violence, la communauté internationale est appelée à intervenir pour mettre fin aux exactions commises contre le peuple palestinien et garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire.
Synthése R.B/Ag






