L’ONM rassure: « Rien d’anormal  dans la hausse des températures, des pluies attendues dans les prochaines heures » déclare Benrekta

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La situation météorologique marquée par une hausse des températures ces derniers jours est « naturelle » et « n’a rien d’anormal », a assuré hier , la directrice de communication de l’Office national de météorologie  (ONM), Mme Houaria Benrekta, annonçant des pluies dans les prochaines heures. « La situation météorologique actuelle est naturelle et stable, et les températures enregistrées n’ont rien d’anormal vu qu’il s’agit d’une période de transition entre l’hiver et le printemps », a indiqué Mme Benrekta .   Elle a précisé qu’il n’y a pas de canicule, même s’il y a une hausse de températures dans certaines régions, à l’exemple du pic de 30° enregistré  vendredi dernier à la station de Tafraoui à Oran ».    Elle a expliqué qu' »il devrait y avoir un équilibre dans la saison », rappelant, à cet effet, que « des quantités importantes de pluies ont été enregistrées au début de l’hiver, où certaines stations ont enregistré jusqu’à 300 mm en un mois ».  Mme Benrekta a annoncé, à ce propos, que des pluies sont attendues dans les prochaines heures à travers une « faible » dépression qui devrait toucher le pays à partir de l’Ouest dés lundi soir pour atteindre ensuite le Centre.   Les températures connaîtront également une baisse avec une moyenne de 18° et 20°, a-t-elle indiqué.   Il est à rappeler que dans ses prévisions pour l’hiver 2017,  le Centre climatologique national (CCN) avait annoncé que la saison devrait connaître, globalement, une pluviométrie variable à travers les différentes régions du pays, allant d’un « déficit » en décembre à un « excédent » en janvier et février.    Selon ce centre qui relève de l’ONM, pour le mois de février qui vient de s’écouler, les précipitations prévues seraient « normales à en dessous » de la normale sur les régions côtières et proches côtières ouest, et « légèrement au-dessus » de la normale sur le centre et l’est du pays (les régions côtières, proches côtières et de l’intérieur et des Hauts plateaux). Elles seraient « légèrement en dessous » de la normale sur les régions de Tizi-Ouzou, Bejaia et Bouira, et « légèrement au-dessus » de la normale sur le Sahara central et oriental.   Selon les données du CCN, la pluviométrie était « très variable durant l’année agricole 2015/2016, marquée par un important déficit durant la saison d’hiver avec un mois de décembre très sec, où on a recueilli des valeurs mensuelles les plus basses jamais enregistrées depuis 1950 sur tout le territoire national ».    Contrairement, le printemps a été « plutôt normal, voire excédentaire » vers les régions de l’intérieur et des Hauts plateaux, a fait observer le centre.