Une délégation iranienne retrouve vendredi à Istanbul des émissaires britanniques, français et allemands pour de nouveaux pourparlers sur le programme nucléaire iranien . Cette réunion est la première depuis l’agression sioniste contre l’Iran à la mi-juin, qui a visé des sites nucléaires et militaires. Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne sont, avec les Etats-unis, la Chine et la Russie, membres d’un accord sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015 qui prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions de l’ONU. Mais en 2018, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021). Londres, Paris et Berlin avaient assuré leur attachement à l’accord de 2015, disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l’Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n’ont donc pas été rétablies. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, qui doit participer aux pourparlers d’Istanbul, a qualifié mardi de « totalement illégal » un recours à ce mécanism e dit « snapback », affirmant que les puissances européennes avaient « mis fin à leurs engagements » après le retrait des Etats-Unis de l’accord en 2018. « Nous les avons avertis des risques, mais nous cherchons toujours un terrain d’entente », a ajouté M. Gharibabadi. Téhéran a menacé de se retirer du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), si les sanctions de l’ONU étaient réimposées.






