Ligue1 ( 27 éme j): Le CRB à un point du titre !

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Le titre de champion pourrait être décerné à l’issue de la 27e journée prévue cet après-midi. En effet, le CRB a besoin d’un petit point pour être acclamé champion d’Algérie pour la quatrième fois de suite.

Un point qu’il tentera d’aller chercher chez son dauphin, le CSC, dans une affiche prometteuse.  Les Constantinois, en revanche, ont besoin de la victoire pour conforter leur place de deuxième, qualificative à la Ligue des champions africaine. D’autant qu’ils ne sont pas à l’abri d’un retour de l’ESS ou du MCA, au moment où ils restent douze points à prendre. Certes, le CSC a une bonne marge sur ses concurrents, mais il n’a pas le droit à l’erreur, particulièrement à domicile. Les Vert et Noir, qui restent sur une défaite à Magra, doivent se racheter et profiter de la présence de leur public pour faire la différence. Quant à l’ESS, elle doit s’imposer à Oran face au MCO et espérer un faux pas du CSC pour se rapprocher de la deuxième place. Une tâche ardue pour les poulains de Dziri Billel. Idem pour le MCA qui affronte à Dar Beida, une équipe du Paradou condamnée à gagner pour espérer sauver sa peau du purgatoire. Dans la lutte pour le maintien, ils sont plusieurs clubs encore en danger. L’écart qui sépare le 10e, l’USB, du 15e, le PAC, n’est que de cinq points. Personne n’est vraiment à l’abri. Ce qui rend cette fin de saison palpitante. Si le Paradou doit impérativement l’emporter, c’est le cas aussi de la JSK qui doit profiter de la venue de Biskra pour empocher trois précieux points. Peut-être ceux du maintien pour les Canaris. Les deux autres équipes menacées par la relégation, à savoir le NC Magra et le RC Arba, auront un véritable défi à relever en déplacement face respectivement à l’USMA et l’USM Khenchela. Ils sont obligés d’arracher au mois le point du nul pour ne pas dégringoler au classement. Cette journée ne leur est pas favorable, mais il peut y avoir quelques surprises. Pratiquement toutes les équipes sont concernées soit par les places d’honneur, soit par la relégation. Dans ce contexte, personne ne peut se relâcher à quatre journées de la fin. Il y a de l’enjeu partout, même si ceux qui jouent pour leur survie sont davantage sous pression.

Ali Nezlioui