Le CSC et la JSS ont rendez-vous avec l’histoire, ce samedi, en tentant d’arracher le billet qualificatif pour les quarts de finale de la Ligue des champions africaine, à l’occasion de la dernière journée de la phase des poules.
La mission des deux représentants algériens dans la plus prestigieuse des compétitions africaine diffère quelque peu. Celle des Constantinois paraît plus à leur portée, tandis que les Bécharis sont condamnés à l’exploit en terre égyptienne. En effet, même en cas de défaite à Lubumbashi devant le TP Mazembe, le CSC devrait passer car son goal-average est très avantageux par rapport à l’autre prétendant à la qualification, le Club Africain, en l’occurrence. On oserait même dire que ce sera une simple formalité pour la bande de Denis Lavagne.
Les Tunisiens, de leur côté, devront battre l’Ismaïly avec plus de cinq buts d’écart et espérer une défaite des Clubistes par trois buts d’écart. Ce qui est invraisemblable. D’ailleurs, le Club Africain ne fait pas trop d’illusion là-dessus. En revanche, il espère que le CSC tienne en échec le TP Mazembe chez lui. Dans ce cas, les deux équipes nord-africaines passeraient au détriment du club congolais. Un scénario qui arrangerait les affaires des Vert et Noir, car il leur permet de terminer en tête de leur groupe. Ce qui n’est pas négligeable dans la perspective de quarts de finale, où ils auraient l’avantage de recevoir leur adversaire au match retour. Tout l’enjeu du rendez-vous de cet après-midi (14h) réside dans la course à la première place. Pour les gars du TP Mazembe, l’équation est simple : seule la victoire compte. Un autre résultat les condamnerait surtout si le Club Africain l’emporte chez lui devant les Egyptiens de l’Ismaïly. Justement, l’autre représentant algérien dans cette épreuve, la JSS, sera en appel demain en Egypte pour y affronter le grand Ahly du Caire. Même s’ils occupent la première place de leur poule, à une journée de la fin, les gars de Saoura ne sont pas pour autant qualifiés. Bien au contraire, leur situation est quelque compliquée. Ils disputeront cet après-midi (17h), une véritable finale où la défaite est interdite pour les deux équipes. Au moment où le Ahly doit impérativement l’emporter, la Saoura peut toutefois se contenter du point du nul. Un point qui vaudra son pesant d’or, car il qualifiera la bande de Zaoui peu importe le résultat de l’autre match du Groupe opposant à la même heure Simba SC au Vita Club. Reste à savoir si Hamia et ses camarades ont les capacités pour tenir en respect l’ogre égyptien considéré à juste titre d’ailleurs, comme le plus grand club africain de l’histoire. Il faut dire que le manque d’expérience dans ce genre de joutes ne plaide pas en faveur de la JS Saoura. Toutefois, sur un match, l’équipe chère à Mohamed Zerouati est capable de se sublimer. D’autant qu’on lui demande pas de gagner en terrain hostile, mais seulement d’arracher le nul. Mais pour ça aussi, elle a besoin de fournir de gros efforts et de rester concentrés tout au long de la partie. Sa survie dans cette compétition dépend essentiellement de la faculté de ses joueurs à se surpasser et à rester solidaires dans toutes les circonstances. C’est un match d’hommes qui les attend en Egypte. A eux de s’en montrer à la hauteur.
Ali Nezlioui
