La date du 7 août 2017 sera sans nul doute gravée dans les mémoires des amoureux de la balle ronde, notamment les supporters de la JSK. Elle représentera sûrement la fin du règne du président Hannachi qui a géré le club sans partage depuis 1993. Comme tous ceux qui s’accrochent à leurs postes, celui-ci joue sa dernière carte en remettant en cause la légalité de l’AG des actionnaires prévue pour aujourd’hui à 14h, mais personne ne le croit, sauf ceux qui perdront leurs avantages avec son départ. Cela fait plusieurs années que les supporters réclament son départ, mais il avait toujours compté sur un conseil d’administration acquis à sa cause sans parler du CSA pour durer. Mais l’arrivée de Hanine Meftah et Mohamed Zeghdoud auxquels Samy Idrès a délégué tous les pouvoirs pour gérer les affaires du CSA après son retrait a été fatale pour le président Hannachi qui se croyait intouchable. Sur l’initiative de ces deux nouveaux membres du CSA qui ne pensent qu’à l’intérêt de la JSK, le processus du changement est enclenché. Sauf d’un revirement de dernière minute, Hannachi n’est plus le président de la SSPA/JSK à partir de l’après-midi d’hier . Si son départ se confirme, c’est une nouvelle page qui se tournera pour la JSK qui a dominé le football national notamment dans les années 1980 avant qu’elle ne touche le fond ces dernières années. Personne ne peut nier que le président Hannachi a beaucoup donné au club avec lequel il a gagné beaucoup de titres, mais il est arrivé au point où il ne peut plus le gérer ou subvenir à ses besoins. Raison pour laquelle les deux nouveaux membres du CSA et les quelques actionnaires jugent que l’heure du changement est arrivée et pour que la JSK retrouve son lustre d’antan, elle doit être reprise par un ou de vrais industriels. Les dernières années du règne de Hannachi ont été marquées que par des scandales, ce qui a poussé certains de ses plus fideles collaborateurs à se retourner contre lui pour ne pas cautionner la descente aux enfers du club le plus titré en Algérie.