Ligue 1: La préparation de la nouvelle saison a déjà commencé

0
304

A peine la saison finie, les clubs de l’élite s’apprêtent à entamer la préparation de la nouvelle édition qui s’annonce moins spectaculaire que la précédente en matière de recrutement. Mais sait-on jamais…

Le nouveau contrat-type du joueur professionnel, qui entrera en vigueur à partir de la saison sportive 2025–2026, refroidit quelque peu les prétendants et donne à réfléchir aux joueurs, notamment étrangers, avant de signer chez nous. Pour rappel, le contrat auquel tous les présidents de la Ligue 1 ont adhéré, prévoit qu’à la signature « le joueur percevrait une avance de 20% du montant global annuel de son contrat qui aura été négociée entre le club et le joueur, selon son statut et sa valeur marchande. Ensuite, un salaire mensuel brut fixe de 300.000 DA, identique pour tous les joueurs, soumis aux cotisations sociales et payable en dinars indifféremment que le joueur soit local ou étranger. Le reste, soit entre 50 et 80% de la valeur totale du contrat, serait attribué sous forme de primes de performance, versées en deux tranches : au plus tard une semaine après la fin de la phase aller, puis une semaine tout au plus après la fin de la saison. Mais ces primes ne sont pas garanties. Pour y prétendre dans leur totalité, le joueur devra cumuler au moins 800 minutes de jeu sur l’ensemble de la saison, soit environ neuf matchs complets. En deçà, les montants sont dégressifs : 50% de la prime entre 400 et 799 minutes, et seulement 25% en dessous de ce seuil. »

Cela dit, les présidents trouveront certainement comment contourner ce règlement afin d’essayer d’attirer les meilleurs joueurs chez eux. Ils ont plus d’un tour dans leur sac ! D’ailleurs, certains d’entre eux commencent à s’activer sur le marché des transferts. Ainsi, le MCA, le champion en titre, a déjà trouvé son nouvel entraîneur, le Sud-Africain Rhulani Mokwena qui a fait les beaux jours de Mamelodi Sundowns, mais dont le passage au Wydad Casablanca n’a pas été très fructueux. Les Mouloudéens misent sur son expérience pour aller loin en Ligue des champions.

L’USMA, de son côté, a réussi à rapatrier l’un de ses enfants, Zinedine Ferhat en l’occurrence, en attendant l’arrivée d’un coach étranger et deux joueurs camerounais, selon Said Allik dont le contrat avec le club n’est toujours pas signé, faut-il le préciser. Il semble que tout n’est pas réglé sur le plan administratif à l’USMA.  Apparemment, certains membres au sein du Conseil ne veulent pas donner trop de prérogatives à Allik, alors que les supporters poussent et mettent la pression pour qu’il soit le directeur sportif du club. Il y a visiblement les pro et les anti Allik, un conflit que seul Serport, la société propriétaire du club, peut trancher. Du coup, on ne sait pas si le président historique de l’USMA va poursuivre sa mission ou pas. On le saura dans les prochains jours.

Le CRB, en revanche, a réglé la succession de Mehdi Rabehi démissionnaire, mais le groupe  Madar Holdings  s’est pris à deux fois pour trouver un président. Les membres ont d’abord nommé Rachid Oukali comme président du conseil d’administration, mais après quelques jours ce dernier a démissionné, n’ayant pas résisté à la pression. Finalement, il a été remplacé par Bahloul Badreddine qui est appelé à apporter plus de stabilité et de sérénité au club Belouizdadi. Une mission qui ne s’annonce pas de tout repos, après les échecs de l’équipe cette saison.

En somme, on assiste à une intersaison quelque peu mouvementée au niveau des directions, alors qu’on attend l’entrée en scène d’autres clubs comme la JSK, le CSC, l’ESS ou encore le MCO.

Par ailleurs, on apprend que le coup d’envoi de la nouvelle saison est fixé pour le 21 août. Selon le calendrier de la LNF, la phase aller du championnat se terminera le 29 novembre alors que la manche retour débutera le 8 janvier et prendra fin le 16 mai 2026. Un pari qu’on n’osera pas tenir au vu de ce qui s’est passé lors des saisons précédentes où le championnat a connu une prolongation, car on a toutes les peines du monde à respecter le calendrier chez nous. Cela pour des raisons diverses endogènes et exogènes. Ce serait une première si l’on parvient enfin à le maîtriser.

Ali Nezlioui  

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici