Le Bureau fédéral de la FAF a tenu sa dernière réunion statutaire de l’année civile 2024 le lundi 30 décembre au cours de laquelle il a fixé la date de la prochaine assemblée générale extraordinaire au 11 janvier. Une AGE consacrée, enfin allions-nous dire, à la mise en conformité des statuts avec ceux de la Fifa.
Enfin, car ce dossier traîne depuis cinq ans. La difficulté depuis tout ce temps, étant de concilier les lois algériennes avec les statuts de la Fifa. Quatre présidents sont passés sans toutefois parvenir à trouver la bonne formule. Visiblement, Walid Sadi a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué, puisque les textes sont prêts pour être adoptés. Ce sera une simple formalité pour les membres de l’AG. Ainsi, les dirigeants de la Fédération vont enlever une grosse épine du pied, car il fallait bien résoudre une fois pour toutes ce problème, pour écarter les menaces de sanction de la Fifa. Pour boucler la boucle, le BF a également fixé pour le 1er février la tenue de l’assemblée générale ordinaire de la FAF. Apparemment, Walid Sadi poursuit son travail de sape pour réhabiliter une institution qui a perdu beaucoup de sa crédibilité, ces dernières années. La cerise sur le gâteau serait son élection au sein du Comité exécutif de la CAF prévue au mois de mars prochain. Tous les voyants sont au vert pour le nouveau patron du football, mais aussi du sport algérien. Ayant le soutien des pouvoirs publics, Walid Sadi semble avoir les coudées franches pour mener à terme sa politique de relance. C’est ainsi qu’il bien mettre un terme à la gabegie qui règne au niveau des clubs de l’élite, notamment en ce qui concerne leur gestion financière. De nombreux abus ont été enregistrés dans ce registre surtout à propos des salaires faramineux proposés par certains clubs à leurs joueurs. Un thème abordé durant le conclave du Bureau fédéral. C’est ainsi qu’il a été décidé la mise en œuvre d’une feuille de route, comme Sadi l’a évoqué la semaine passée à l’APN. Parmi les décisions les plus importantes qui seront prises le plafonnement des salaires des joueurs. On croit savoir qu’il sera fixé à 250 millions de centimes.Désormais « les salaires dépassant le seuil fixé doivent être justifiés par des engagements de financement délivrés par le propriétaire du club », précise néanmoins le BF dans son communiqué. Une brèche à travers laquelle ne manqueront pas de s’y engouffrer certains présidents. Rien ne les arrêtera pour parvenir à leurs fins. Mais c’est un bon début pour mettre fin aux dépenses démesurées et irréfléchies des deniers publics. D’autant que cette mesure est accompagnée par une autre tout aussi important sinon plus, celle de la « mise en place obligatoire (pour tous les clubs), d’une académie de préformation (U9, U11, U13) dès le mois de janvier 2025 ». Une manière de rappeler aux dirigeants des clubs qu’ils ne peuvent pas gérer à leur guise les subventions de l’Etat. Sont-ils alors capables d’aller chercher d’autres sources de financement pour pouvoir poursuivre leur train de vie actuel ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, Walid Sadi compte bien serrer la vis pour une gestion plus saine des clubs de l’élite.






