Il y a comme un vent de révolte qui souffle au niveau de la Ligue nationale de football. Le conflit qui oppose le président de la JSK, Cherif Mellal à Abdelkrim Medouar pourrait coûter sa place à ce dernier.
En tout cas, cinq des six membres constituant le Bureau exécutif de la Ligue (le sixième ayant démissionné), ont décidé de geler leurs activités. Une manière de contester la gestion de leur président, comme le confirme Akli Adrar, un membre du Bureau. « Nous contestons le type de gestion prôné par Medouar, qui ne nous implique pas dans ses décisions, notamment celle de reporter le match USMA-JSK sans nous le faire savoir », révèle-t-il dans des propos rapportés par l’APS. Dans ce climat délétère, il sera difficile de recoller les morceaux. Il semble que le divorce est consommé entre les membres du Bureau exécutif et leur président. C’est un retrait de confiance à peine déguisé en somme. Est-ce à dire que les jours d’Abdelkrim Medouar à la tête de la LNF sont comptés ? Tout dépend en fait de la position du président de la FAF, Kheireddine Zetchi. On n’écarte l’hypothèse d’une tentative de réconciliation de sa part, pour éviter une crise latente qui pourrait perturber le déroulement des championnats de la Ligue 1 et 2. C’est tout à fait plausible. C’est dans l’intérêt de tout le monde, à ce que les compétitions se tiennent normalement suivant le calendrier établi. Zetchi n’a pas besoin de déstabilisation en ce moment sachant qu’il a d’autres priorités, notamment la mise en place de son projet de création des centres techniques de formation.Une chose est sûre, il y aura du nouveau au niveau de la Ligue dans les jours à venir. En critiquant la politique de Medouar, les membres du Bureau exigent plus d’implication. «Il devait restructurer la LFP et il ne l’a pas fait. De plus, il n’existe ni secrétaire général, ni vice-président, c’est la raison pourquoi nous ne cautionnons pas sa politique », a ajouté Akli Adrar, tout en précisant qu’il n’y a pas de « complot » contre Medouar. Visiblement, ils sont prêts à continuer de siéger et de travailler ensemble, à condition qu’ils soient partie prenante dans la prise des décisions. Medouar est désormais obligé d’accepter le partage du pouvoir, s’il ne veut pas être destitué de son poste plus tôt que prévu. A moins que son sort ne soit déjà scellé…ailleurs.