Le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a de nouveau exposé lundi devant la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, la souffrance du peuple palestinien et les crimes génocidaires de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, soulignant que ces derniers sont les pires jamais vus depuis la Seconde guerre mondiale. Dans une allocution à l’occasion de la tenue de la session annuelle des Nations unies sur l’article intitulé « Renforcer la coordination des catastrophes humanitaires et de l’aide humanitaire fournie par les Nations unies », M. Mansour a indiqué que « les forces d’occupation sionistes, sous les instructions directes de leurs responsables politiques et militaires, commettent un génocide à une échelle jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale, sous les yeux du monde entier ». Il a noté, dans ce contexte, que « le nombre de femmes, d’enfants, de travailleurs humanitaires et de personnels de santé, ainsi que de journalistes assassinés par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, depuis le début de son agression le 7 octobre 2023, est sans équivalent dans aucun autre conflit de l’histoire moderne », faisant remarquer que ces crimes « demeurent hélas impunis ». « De même pour le nombre de Palestiniens déplacés, à savoir près de deux millions, et la destruction de villes, de quartiers, d’universités, d’hôpitaux, ainsi que des infrastructures vitales nécessaires au maintien de la vie à Ghaza », a ajouté le diplomate palestinien. Riyad Mansour a fustigé, par ailleurs, les attaques continues de l’armée d’occupation sioniste contre le personnel de l’Office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), l’épine dorsale de la réponse humanitaire à Ghaza, appelant la communauté internationale « à ne plus rester silencieuse face à de telles atrocités et de travailler pour garantir la protection et le respect de ceux qui consacrent leur vie à sauver les autres ».