Les statistiques réalisées par les services de la Gendarmerie nationale et de la Protection civile relèvent que les conducteurs des bus de transport de voyageurs étaient responsables à raison de 3% des accidents de la circulation survenus en 2016. Le chargé des activités au centre national de la prévention et de la sécurité routière, Ahmed Naït Hocine, qui s’est adressé à la presse à l’occasion du lancement de la campagne nationale de sensibilisation en direction des conducteurs concernés, estime que même si «le taux reste faible, les consé- quences sont elles, désastreuses au regard du nombre de décès». D’où la nécessité de «rappeler la responsabilité» aux concernés, notamment les conducteurs de bus faisant les longs trajets. Par ailleurs, Naït Hocine note que les chiffres sur les accidents de la route en 2016, sont en net recul. Une réduction de 13% par rapport à 2015. L’année a comptabilisé, informe-t-il, «28 856 accidents de la route qui ont fait 3992 morts». Toutefois le risque est omniprésent. D’où la poursuite de la campagne de sensibilisation lancée au niveau des gares routières à travers l’ensemble du territoire national. Cette campagne tend «sensibiliser les conducteurs de bus de transport de voyageurs au respect du code de la route et à la nécessité de s’informer sur les conditions climatiques, notamment en cette saison connue pour ses perturbations qui influent sur l’état des routes», informe-t-on de même source. Le lancement de la campagne a été donnée au niveau de la gare routière de transport de voyageurs de Kharouba (Alger) où des dépliants ont été distribués aux conducteurs de bus pour leur rappeler le respect de la distance de sécurité, le contrôle des véhicules et de la vitesse tolérée. Concernant le code de la route adopté récemment par le Parlement, Naït Hocine a insisté sur l’importance de coordonner les efforts entre les différents secteurs concernés afin de trouver les solutions idoines en matière de sécurité routière.