Les blessures, l’autre adversaire des Verts

0
366

Manifestement, le pire ennemi de la sélection nationale actuellement, ce ne sont pas ses adversaires, mais plutôt les blessures. Chaque jour apport son lot de mauvaises nouvelles pour le coach des Verts.

Après Ramy Bensebaïni qui n’a pas disputé un match depuis sa sortie sur blessure face au Burkina Faso, voilà que ce dimanche, son compère en défense Djamel Benlamri est également touché à la cuisse, victime probablement d’une élongation. Il est sorti prématurément, à la 23’ plus précisément, lors de la défaite de son équipe, Qatar SC, face à Al Arabi dans le championnat qatari. Il est, du coup, très incertain pour le prochain stage de l’équipe nationale. Tout comme d’ailleurs Islam Slimani dont les dernières nouvelles, concernant sa blessure, ne sont pas du tout rassurantes. Son club, Lyon, a annoncé, hier, que Slimani sera indisponible pour  les deux prochains matchs face à Brondby, jeudi en Ligue Europa et contre l’AS Saint-Etienne, dimanche. Il devrait être de retour après la trêve internationale, ajoute le communiqué du club rhodanien. Le coach de Lyon, le Néerlandais Peter Bosz, impute les fréquentes blessures dont sont victimes ses joueurs, ces derniers temps, au calendrier démentiel auquel est soumise son équipe. «Je l’avais dit il y a deux semaines, je craignais des blessures, car nous sommes le seul club en France à n’avoir que deux jours de repos entre chaque match, et voilà, ce qui devait arriver est arrivé», a-t-il déploré à la fin de la rencontre contre Lorient. L’équipe nationale est une victime collatérale du rythme infernal auquel sont confrontés les joueurs en Europe. d’autant que la concurrence est rude et impitoyable, chacun doit se donner à fond pour essayer de décrocher une place de titulaire dans l’équipe. Les joueurs algériens, à l’instar de leurs coéquipiers d’ailleurs, doivent se surpasser pour s’assurer du temps de jeu. Le moyen le plus sur de convaincre Djamel Belmadi de les appeler en sélection. Cela n’est pas sans danger, car ils sont constamment exposés aux blessures. C’est le risque du métier, diriez-vous, l’entraîneur national aimerait bien avoir un groupe au complet face au Niger. si la défection de Benlamri et celle de Bensebaïni se confirment, Belmadi doit recomposer sa défense, surtout que l’autre pilier de l’arrière-garde algérienne, Aïssa Mandi en l’occurrence, traverse une période de doute actuellement, puisqu’il n’est plus titulaire au sein de sa nouvelle équipe Villarreal.

Des soucis dont s’en serait bien passé le coach national. Mais c’est la vie d’un sélectionneur, il doit s’adapter aux impondérables, tout en croisant les doigts pour qu’il n’y ait pas de nouveaux forfaits. D’autant que le programme est chargé cette semaine en Europe avec la tenue des Coupes européennes et une journée de championnat en week-end. A l’heure actuelle, Belmadi ne sait pas avec quel groupe, il compte affronter les Nigériens en aller et retour. Cela dit en cas de pépins, il peut puiser dans le riche réservoir dont il dispose. Il possède un riche effectif et des doublures à tous les postes, même il faut reconnaître, certains joueurs sont irremplaçables.

Ali Nezlioui