Des milliers de citoyens sont sortis, jeudi dernier, dans la capitale comme dans toutes les autres wilayas du pays, pour participer à une marche populaire en soutien au peuple palestinien, victime des massacres barbares de l’entité sioniste, et pour exiger de la communauté internationale d’intervenir en urgence pour faire cesser cette agression barbare.
A Alger, les citoyens commençaient à affluer des différents quartiers de la capitale vers la place du 1er-Mai, brandissant les drapeaux algérien et palestinien et scandant des slogans condamnant la barbarie de l’entité sioniste et les massacres commis contre les civils sans défense parmi les enfants du peuple palestinien. Lors de cette marche, qui a vu la participation de personnalités nationales, de moudjahidine, de représentants de partis politiques, d’organisations de la société civile et de différentes instances et organisations nationales, les participants ont brandi des banderoles affichant des messages de solidarité avec le peuple palestinien et dénonçant la barbarie sioniste. «Palestine Echouhada», «Non au massacre d’innocents», «la Palestine appelle à l’aide» et «La normalisation est une trahison» sont, entre autres, les slogans scandés par les participants, qui ont également entonné des chants patriotiques algériens et palestiniens.
Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile avaient appelé le peuple algérien à sortir dans le cadre de marches populaires à travers toutes les wilayas du pays, en soutien au peuple palestinien frère, victime des massacres perpétrés par l’occupation sioniste, et en consécration
La marche, partie de la place du 1er-Mai pour rejoindre la place des Martyrs, a traversé la rue Hassiba-Ben Bouali et le boulevard Colonel-Amirouche, en passant par les boulevards Zighoud-Youcef et Che-Guevara. Elle a été marquée par une bonne organisation. Les citoyens, notamment des jeunes, ont exigé de la communauté internationale d’intervenir en urgence pour sauver le peuple palestinien, victime de crimes contre l’humanité, dénonçant la barbarie de l’ennemi sioniste, notamment le bombardement de l’hôpital El-Mamadani à Ghaza, qui a fait des centaines de martyrs, des enfants et des femmes essentiellement. Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile avaient appelé le peuple algérien à sortir dans le cadre de marches populaires à travers toutes les wilayas du pays, en soutien au peuple palestinien frère, victime des massacres perpétrés par l’occupation sioniste, et en consécration de la position constante de l’Algérie, Etat et peuple, en faveur de la juste cause palestinienne. Les participants à ces marches populaires massives ont affiché leur soutien absolu à la position immuable de l’Etat algérien en soutien à la cause palestinienne et aux revendications pour lesquelles a plaidé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans les fora internationaux, en vue de défendre le droit du peuple palestinien. Dans un communiqué conjoint, rendu public au terme de la marche organisée à Alger, les participants représentants de partis politiques et de la société civile ont affirmé «leur soutien absolu à la position immuable de l’Etat algérien, en soutien à la cause palestinienne et en appui à son peuple résilient dans sa résistance et sa lutte pour ses droits légitimes à l’établissement d’un Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale». Les participants ont, également, exprimé leur soutien aux revendications pour lesquelles a plaidé le président de la République dans les fora internationaux, en vue de «défendre le droit du peuple palestinien et lutter contre l’injustice exercée sur lui par l’occupant sioniste qui n’a épargné ni humains, ni terres, ni lieux saints, en faisant fi des us, lois et décisions de la légalité internationale, dans le contexte d’un silence international assourdissant, de plus de sept décennies».
Les foules ont exprimé «leur ferme condamnation et dénonciation de l’agression sioniste, de la guerre d’extermination systémique et des massacres hideux contre nos frères palestiniens», affichant leur rejet de «toute solution qui perpétue les politiques de déplacement», tout en appelant à «trouver une solution définitive à la question palestinienne, en permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’indépendance et à l’établissement de son Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale, conformément à la légalité internationale».
Ils ont, en outre, mis l’accent sur «l’adhésion du peuple algérien aux positions de son Etat, de sa politique étrangère et de ses positions immuables qui honorent la cause palestinienne», se félicitant de «ses choix qui rejettent le complot ourdi contre cette juste cause». Pour les participants à ces marches, «le peuple algérien qui a mené sa glorieuse Révolution, en vue de s’affranchir du joug colonial, et qui a consenti d’immenses sacrifices, se dresse aujourd’hui en un seul homme pour scander d’une voix unifiée que la Palestine est la cause centrale de l’Algérie». Dans le même contexte, les foules ont exprimé «leur ferme condamnation et dénonciation de l’agression sioniste, de la guerre d’extermination systémique et des massacres hideux contre nos frères palestiniens», affichant leur rejet de «toute solution qui perpétue les politiques de déplacement», tout en appelant à «trouver une solution définitive à la question palestinienne, en permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’indépendance et à l’établissement de son Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale, conformément à la légalité internationale». Ils ont également exhorté la communauté internationale à «assumer ses responsabilités pour mettre immédiatement fin à l’agression barbare contre nos frères en Palestine, assiégés dans la bande de Ghaza», jugeant impératif «d’ouvrir des couloirs humanitaires pour assurer les secours et l’acheminement des aides». Les participants aux marches ont appelé la Cour internationale (CIJ) et des organisations des droits de l’Homme à «examiner les graves violations du droit international humanitaire et des us internationaux commis contre le peuple palestinien», exprimant leur «rejet de la logique de la duplicité occidentale dans le traitement des crises et des guerres».
Dans le même contexte, le Conseil de la nation a salué «la résistance, la cohésion et l’unité du peuple palestinien qui affronte l’oppression coloniale sioniste systématique», appelant la Communauté internationale à «assumer ses responsabilités à l’égard de ce peuple, en le protégeant et en lui permettant d’accéder à son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec El Qods Echarif pour capitale».
Dans le même contexte, ils ont invité «les peuples arabo-musulmans et les âmes éprises de liberté à continuer d’agir et de faire pression pour la levée du siège sur la bande de Ghaza, l’arrêt des hostilités et le soutien à la cause palestinienne». Pour sa part, le Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, a condamné, dans les termes les plus fermes, les agressions ignobles auxquelles se livre l’occupation sioniste contre le vaillant peuple palestinien dans la bande de Ghaza qui est désormais «le théâtre d’une apathie internationale honteuse face à une arrogance coloniale croissante». Le Conseil a indiqué qu’il suit avec une grande inquiétude la nouvelle agression commise par l’occupant sioniste contre le vaillant peuple palestinien dans la bande de Ghaza qui est désormais le théâtre d’une apathie internationale honteuse face à une arrogance coloniale croissante». La chambre haute du Parlement «condamne fermement ces agressions ignobles et désapprouve la poursuite de l’hypocrisie à l’échelle internationale qui adopte la politique du deux poids, deux mesures dans son traitement de la juste cause palestinienne, et ce, à travers atermoiement délibéré, la partialité flagrante et la justification déhontée de la politique sanguinaire sioniste et de ses crimes contre l’Humanité». Dans le même contexte, le Conseil de la nation a salué «la résistance, la cohésion et l’unité du peuple palestinien qui affronte l’oppression coloniale sioniste systématique», appelant la Communauté internationale à «assumer ses responsabilités à l’égard de ce peuple, en le protégeant et en lui permettant d’accéder à son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec El Qods Echarif pour capitale». Il a, en outre, appelé les instances onusiennes, à leur tête, le Conseil de sécurité à «œuvrer à imposer le respect des chartes onusiennes, des principes du droit international et des clauses de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, en mettant un terme au mépris par l’occupant sioniste de la légalité internationale. Le Conseil a également appelé «les parlementaires du monde entier à soutenir le peuple palestinien, à se solidariser avec lui et à défendre sa juste cause dans toutes les tribunes parlementaires régionales et internationales, en consécration du message des Parlements et en concrétisation des nobles objectifs de la diplomatie parlementaire».
T. Benslimane