Des candidats indépendants d’Alger aux élections législatives œuvrent à assurer un lendemain meilleur au citoyen algérien, à travers des programmes, par lesquels, ils s’efforcent de «concrétiser la justice sociale» et de répondre aux aspirations de progrès et de prospérité économique du pays.
Ces candidats voient en les législatives du 12 juin, une «véritable opportunité» d’impulser la cadence du changement auquel aspire le peuple, toutes franges confondues, à travers l’institution parlementaire et ce, dans l’objectif de concrétiser les réformes escomptées, avec de nouvelles lois et des politiques publiques au diapason de la situation, à même de répondre aux volontés du citoyen, de mettre un terme à la corruption, à la marginalisation, à la bureaucratie et au népotisme. Les mêmes candidats indépendants appellent le peuple algérien à exprimer sa voix et à choisir le meilleur et le plus apte de ses représentants au nouveau du Parlement, en vue d’«édifier une Algérie démocratique et pluraliste et «défendre ses droits socio-économiques». Pour Fial Kaidi de la liste des indépendants «l’Algérie est un legs et nous devons la construire», a affirmé que son programme électoral est «un programme ambitieux qui tend à relancer l’Algérie vers un lendemain meilleur, à travers un projet politique qui a pour objectif de défendre les droits et les libertés, lutter contre toutes les formes de corruption politique, financière et sociétale et défendre les catégories opprimées». Quant à l’enseignante universitaire, Djouamai Fadhila de la liste des indépendants. «Pour le changement», elle estime que les prochaines législatives se veulent un «pas colossal», en vue du parachèvement du processus des réformes et de l’édification de fortes institutions dans l’Algérie Nouvelle prônée par tout un chacun, affirmant que «c’est bien le peuple qui aura son mot, le 12 juin prochain, pour voter et pour y parvenir». A ce titre, un candidat d’une liste d’indépendants, Brahim Touati, cadre dirigeant dans une entreprise publique, affirme qu’il œuvre à «transmettre un projet de société plus juste, solidaire, noble et durable», estimant qu’il importe d’«opérer un changement dans la pensée collective entre les représentants du Pouvoir, la Communauté nationale et toute la plate-forme culturelle fondatrice de la société». «Pour assurer le vivre-ensemble au sein d’une même communauté nationale, il importe de revoir la gestion des affaires nationales sur le terrain», a-t-il estimé, appelant à revoir le mode d’organisation des administrations publiques à travers un changement de mentalité et à rétablir la confiance entre le peuple et les autorités. De son côté, le président du Forum national pour le changement et président du Réseau de protection de l’enfance (Nada), Abderrahmane Arar, qui est candidat sur la même liste, a précisé que son programme électoral «repose sur une vision stratégique dans le domaine socio-économique», faisant part de la détermination et de la capacité de tous les candidats de cette liste à mettre en œuvre ce programme. Après avoir souligné l’importance pour les futurs députés de pouvoir convaincre dans l’hémicycle, il a souhaité que la nouvelle Assemblée populaire nationale «permette des débats en profondeur (…) car l’intérêt des citoyens est au-dessus de toute considération». Outre la fonction législative, le contrôle de l’action gouvernementale et la préservation de l’indépendance du Parlement dont ils doivent s’acquitter, les nouveaux parlementaires auront également pour mission de regagner la confiance du citoyen en étant à l’écoute de ses préoccupations et en s’employant à régler ses problèmes.
Les institutions de l’Etat doivent être sauvegardées Des candidats de la liste indépendante «El Hissn El Matine», en lice à Tizi-Ouzou, pour les législatives du 12 juin prochain, ont souligné, samedi, l’importance de sauvegarder les institutions de l’Etat, à travers l’élection d’une nouvelle Assemblée populaire nationale (APN). Salah Tiza, le représentant de cette liste, dont les candidats ont animé un meeting au titre du 10e jour de la campagne électorale, a salué la décision «sage et salvatrice» du président de la République de dissoudre l’APN, en réponse aux revendications des citoyens lors des marches du Hirak, mettant, toutefois, en garde contre le vide institutionnel. «Laisser le pays sans Parlement est dangereux, et en tant qu’hommes politiques, nous avons le devoir et la charge d’aller avec une nouvelle Assemblée qui est une institution du système politique qui doit être sauvegardée à tout moment», a-t-il souligné, en relevant que ce sont «les parties qui refusent le changement, qui veulent aller vers un blocage». Evoquant les autres axes du programme de la liste «El Hissn El Matine», M. Tiza et son colistier Khaled Zahem, ont mis l’accent sur l’importance de mettre en place un environnement favorable à l’investissement, afin d’attirer et d’encourager les investisseurs dans la wilaya et créer ainsi de la richesse et de l’emploi. La mise en valeur de la ressource humaine et des compétences locales à travers leur mise à contribution dans le processus de prise de décision, la mise en place d’une véritable politique de l’eau pour la préservation de cette ressource et la rentabilisation des structures publiques, sont parmi les points évoqués dans le programme de cette liste indépendante.
L’amélioration du pouvoir d’achat au cœur du programme du FBG Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a affirmé, que l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens pour une vie décente figure au cœur du programme électoral de sa formation. Animant un meeting populaire dans le cadre du 10e jour de la campagne électorale des législatives du 12 juin, Belhadi a estimé que l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens leur garantira une vie décente. Il a indiqué que le rétablissement de la confiance entre le responsable et le citoyen par le choix d’élus ayant la capacité de légiférer, de contrôler et disposant des compétences permettra de prendre en charge les préoccupations de la société. «Le FBG s’est présenté pour ces législatives avec un programme politique multidimensionnel qui se veut une alternative consensuelle si la forte volonté et le suffrage populaire seraient réunis», a-t-il ajouté. Il a affirmé, en outre, que le rendez-vous du 12 juin prochain sera «une étape importante pour assurer la réussite du saut démocratique visant l’avènement de l’Algérie nouvelle et l’ancrage d’un Etat de droit avec des institutions souveraines qui préservent la stabilité, la sécurité et les richesses du pays». Il a, par ailleurs, abordé les dossiers économique et social, appelant «à prendre en charge les jeunes, et les protéger des maux sociaux, de l’émigration clandestine». Il a ajouté que le projet de citoyenneté de bonne gouvernance proposé par le FBG est à même de «permettre la restitution aux jeunes leur rôle dans différents domaines».
Ahmed Itchiran / Ag.
