Législatives 2017: Bedoui  rassure quant à l’impartialité de l’administration

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Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a réaffirmé hier l’impartialité et la neutralité de l’administration lors des élections législatives prévues le 4 mai prochain, soulignant que son département allait traiter «au même pied d’égalité » les candidats dans cette course électorale et ce, conformément aux lois de la République. Bedoui qui intervenait en marge des assises nationales sur la micro-entreprise, a  assuré que l’administration est en train d’accomplir son travail dans la neutralité « la plus totale » et cela se fait dans l’esprit de la légalité et l’application stricte de la loi. Le ministre a saisi cette opportunité pour appeler, une fois de plus, les citoyens à une forte participation à ces élections en vue de choisir leurs représentants au sein de l’Assemblée populaire nationale en toute liberté et souveraineté. Le ministre avait indiqué que les législatives du 4 mai prochain permettront de conforter les institutions de l’Etat et de poursuivre la construction démocratique sur laquelle le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a eu de cesse d’insister, appelant les partenaires politiques à « donner une leçon à ceux qui veulent porter atteinte au pays et qui mettent en doute sa capacité à poursuivre la construction démocratique sur laquelle le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a eu de cesse d’insister ». Il avait affirmé que la justice prendra en charge tous les dépassements liés au cadre juridique régissant les élections législatives, ajoutant que la Haute instance indépendante de surveillance des élections est une instance constitutionnelle dotée de toutes les prérogatives pour ouvrir des enquêtes car sa mission est essentielle et centrale dans la surveillance des élections depuis la première étape jusqu’à la dernière. M. Bedoui a affirmé que le gouvernement a assuré « tous les moyens humains et matériels pour le succès des élections législatives 2017 », précisant que les prochaines échéances constitueront une opportunité pour « le peuple algérien d’exprimer sa volonté, de défendre les acquis nationaux et de sauvegarder la sécurité, la quiétude et la stabilité dont jouit le pays ». Dans la même perspective, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, Abdelouahab Derbal,  a insisté récemment sur l’importance de la mobilisation de tous pour une participation massive à ce rendez-vous électoral. Derbal a affirmé que toutes les parties concernées par la préparation de ces élections doivent se mobiliser et garantir la transparence nécessaire pour une large participation à ces élections. Soulignant l’importance du respect des lois régissant toutes les phases de l’opération électorale, il a indiqué que l’instance qu’il représente œuvre à assurer toutes les conditions d’intégrité pour les prochaines élections. Il a fait remarquer que les premiers indices découlant de la phase de révision des listes électorales font état d’une « contribution remarquable » de l’administration qui a déployé des efforts « considérables » pour une meilleure conduite de l’opération de révision des listes électorales.

C’est un début rassurant, dira-t-il, tout en rappelant que l’opération de retrait des dossiers de candidatures s’est déroulée dans de bonnes conditions et que des instructions ont été données pour aplanir toute éventuelle difficulté soulevée.Pour sa part, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait exhorté les magistrats à accomplir convenablement leurs devoirs en matière de lutte contre toute infraction à la loi lors des prochaines élections législatives. Louh avait souligné que les magistrats, notamment ceux du parquet, doivent assumer leurs devoirs de lutte contre toute violation de la loi lors des prochaines législatives en lançant immédiatement une procédure en coordination avec la police judiciaire, mettant en garde ceux qui osent user de pratiques illégales. Le ministre a indiqué qu’une lecture attentive des amendements de la Constitution fait ressortir que la majorité des articles nouveaux ou amendés, soit plus de 70%, ont trait directement aux droits et les libertés et à l’adaptation institutionnelle allant dans ce sens et renforçant les acquis du citoyen algérien dans ce domaine, les institutions fondamentales et les conditions de développement de ces droits.