L’Echo de la semaine: Tourisme, là où ça coince

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Photo conception L'Echo d'Algérie@

L’été va bientôt s’achever et désormais on parle déjà de rentrée scolaire et de mouton de l’Aïd. Il est faux de déclarer que cette saison estivale a été pareille aux autres, ne serait-ce qu’au nombre effarant des incendies qui ont ravagé des dizaines de milliers d’hectares de forêts. De plus, nous avons comme l’amère impression que le tourisme national a non seulement stagné, mais surtout reculé sur pas mal de points. Après le limogeage-éclair du ministre et son remplacement par quelqu’un du secteur, on en est toujours à énumérer le nombre de lits et celui des hôtels pour accueillir de fantomatiques visiteurs. Pourtant, un quotidien a même publié cette information surréaliste en nous indiquant que 164 touristes étrangers ont visité Jijel ! On les compte donc par dizaines quand la Tunisie voisine accueille des millions de nos compatriotes. Mais que manque-t-il réellement pour que la machine se dégrippe ? Ce n’est pas en quelques lignes que l’on va écrire ce que des experts et analystes chevronnés ont développé sur des thèses entières. Disons simplement qu’il faudrait peut-être avoir d’abord la volonté ferme de développer ce secteur si prometteur et en finir avec les vagues promesses sans lendemain. C’est peut-être là que se situe le problème, dans la réelle volonté de relancer un domaine vital pour le pays. Pourquoi s’en faire tant que le pétrole assure un minimum de revenus.

L’homme qui aime la guerre

Il est décidé à faire la guerre coûte que coûte. Après avoir assuré ses arrières au Moyen-Orient où il a réussi à fourguer sa quincaillerie à deux pays qu’il a pris soin de manipuler l’un et l’autre, l’Arabie saoudite et le Qatar, assuré ainsi qu’il y aura toujours un foyer de tension à entretenir, le voilà qui s’apprête à attaquer la Corée du Nord et… le Venezuela pour en chasser le dictateur ! Mais si les Etats-Unis sont aussi bien intentionnés et efficaces dans leur chasse aux dictateurs, pourquoi tout ce marasme et ces situations chaotiques dans tous les pays où ils se sont ingérés ? Pourquoi la mort de Kadhafi, le départ de Moubarak et de Benali, n’ont en rien amélioré le sort de leurs peuples ? En réalité, ce Donald Trump ne fait que continuer la politique «impérialiste» des Etats-Unis initiée depuis l’acte de naissance du pays. Disons que ce Trump le fait avec beaucoup de zèle. Parce qu’il aime ça, la guerre.