Il y a eu au cours de cette semaine des déclarations de deux ministres qui secouent un peu la quotidienneté faite de promesses de candidats aux municipales et de ces choses routinières qui ont fini par lasser le citoyen impuissant devant une inflation qui ne connaît pas de trêve. Donc, le ministre des Affaires religieuses qui assure que le terrorisme étant vaincu, et qu’il est temps de se prévenir de la radicalisation et l’extrémisme. Ensuite, la ministre de l’Education nationale qui répond à un sénateur que le volume horaire consacré à l’éducation religieuse ne sera pas augmenté. La question qui se pose consiste de savoir pourquoi les élus s’obstinent-ils à vouloir régir l’enseignement de la religion comme si c’était le seul volet important de l’éducation nationale. A-t-on un jour entendu un député ou un sénateur poser un des nombreux problèmes qui touchent l’école ? La violence,
le niveau des enseignants, la formation, les cours particuliers en passe de se généraliser au point de supplanter l’enseignement ordinaire… Mais dès qu’il s’agit d’éducation religieuse, on sonne l’hallali en ciblant essentiellement la ministre du secteur parce que ce sont des pans entiers de l’Education nationale qui sont en train de leur échapper. Longtemps considérées comme une chasse gardée, l’éducation religieuse ainsi que d’autres matières comme l’histoire et l’instruction civique, ont toujours été enseignées selon les préceptes
de la radicalisation et l’extrémisme dont parle justement l’autre ministre, celui des Affaires religieuses. Pourquoi donc ne demande-t-on pas à augmenter le volume horaire des sciences de la vie, des langues, des mathématiques ? Pour la religion, il y a aussi
la mosquée qui se charge de l’éducation.
Les forcenés
Les fusillades se suivent et se ressemblent aux Etats-Unis où des forcenés minés par des problèmes personnels, prennent un fusil d’assaut et tirent sur la foule faisant de nombreuses victimes. Cela se passe régulièrement dans un pays pré- tendu comme un modèle de démocratie. Là où les armes se vendent librement. On va acheter son fusil-mitrailleur ou son pistolet comme on va au supermarché du coin acheter son lait !
Et devant le nombre de morts qui ne cesse d’augmenter, le Président Trump a déclaré que «les armes ne sont pas le problème» ! A l’évidence, il ne veut pas fâcher les puissants lobbies de l’armement. Et tant pis pour les morts. Ce sont eux le problème.