Le physique des influenceurs de 2050 fait froid dans le dos

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Des experts ont imaginé l’évolution physique et psychologique des créateurs de contenu en 2050. Leurs projections, inspirées de données médicales, dressent un portrait inquiétant d’un métier en pleine expansion. L’influence est aujourd’hui une véritable industrie : entre 30 et 50 millions de personnes dans le monde se revendiquent créateurs de contenu, et la croissance annuelle de cette profession est estimée entre 10 et 20 %. Si être influenceur peut sembler synonyme de vie luxueuse et de voyages sponsorisés, ce mode de vie a aussi un prix. Pour alerter sur ses effets à long terme, des experts de Casino.org se sont amusés à imaginer le visage et le corps d’une influenceuse type à l’horizon 2050.

Le résultat, baptisé « Ava », a de quoi faire frémir : peau marquée, dos voûté, yeux rougis par les écrans, et même des troubles physiologiques liés à un mode de vie sédentaire et hyperconnecté. Une projection qui, si elle peut sembler caricaturale, repose pourtant sur de vraies données médicales et scientifiques. Les experts ont ainsi mis en évidence plusieurs effets déjà documentés par la recherche médicale. Par exemple, l’excès d’exposition aux écrans entraîne une fatigue oculaire chronique, des maux de tête, et à long terme, ainsi qu’un risque accru de troubles de la vision. La posture penchée vers l’avant en scrollant favorise, pour sa part, les douleurs cervicales et dorsales. « Passer des heures à se pencher sur un smartphone peut modifier la courbure naturelle de la colonne vertébrale », rappellent les chercheurs. Par ailleurs, Ava manque cruellement d’exposition au soleil et donc de vitamine. En conséquence, sa peau est terne, tandis qu’elle possède un risque accru d’ostéoporose et souffre de fatigue persistante. Des symptômes que les professionnels de santé constatent déjà chez une génération d’utilisateurs intensifs du numérique. Cheveux et peau ne sont pas épargnés. Entre les changements récurrents de « skin care », les soins des cheveux répétés, le maquillage et, potentiellement, les interventions de chirurgie esthétique, le risque de casse et d’alopécie augmente, à l’instar des inflammations. Mais les conséquences ne sont pas que physiques. Selon les experts, la santé mentale des influenceurs est tout autant en jeu. Dans un milieu où l’algorithme est roi, la moindre pause ou baisse de productivité se traduit par une perte d’engagement.

Ce stress permanent se traduit par de l’anxiété, de l’insomnie, voire des épisodes dépressifs. « Le besoin constant d’approbation sociale, mesuré en likes et en commentaires, agit comme une véritable drogue », soulignent les experts. Plusieurs travaux en psychologie confirment que la dépendance aux réseaux sociaux active les mêmes circuits cérébraux que certaines addictions. L’hyperexposition aux standards de beauté et la comparaison permanente avec les autres accentuent aussi les troubles de l’image corporelle. À cela s’ajoute un rythme de vie souvent déséquilibré, fait de voyages incessants, d’horaires irréguliers, mais aussi d’une alimentation dictée par le contenu à produire plus que par la santé. Des ingrédients qui, combinés, laissent imaginer un futur bien moins glamour que les clichés postés sur Instagram.

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