Le développement futur: de l’Algérie 2020-2025 «L’arme» des nouvelles technologies

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Le monde est devenu une grande maison de verre  et l’infrastructure de l’Internet se répand aujourd’hui autour du monde pour créer un large réseau mondial.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, la création d’un département ministériel dédié aux start-up et à la micro-entreprise, ainsi que des incubateurs dans toutes les grandes villes du pays. Seule une composante humaine compétente et capable d’assimiler les nouvelles techniques et les technologies avancées est la seule à pouvoir se mettre au diapason des défis accélérés imposés par le devoir de la sauvegarde de l’indépendance de l’Algérie et la préservation de sa souveraineté nationale. Pour leur efficacité, les start-up doivent s’insérer dans le cadre d’une vision stratégique pour irriguer l’ensemble de l’économie et autour de grands ministères et de grands pôles régionaux

1.-Les caractéristiques d’une start-up, selon les différents experts peut se résumer ainsi. Une start-up n’a pas vocation à le rester toute sa vie. Être start-up n’est pas un objectif en soi. L’exemple le plus parlant est celui d’Airbnb ou d’Uber, qui se déploient ville par ville à partir d’une recette qui fonctionne (même s’il faut bien entendu parfois l’adapter aux contextes locaux) sur la base d’un modèle où plus le nombre de clients augmente, plus les marges sont grandes. Les 1ers clients coûtent plus chers que les suivants, et ainsi de suite. C’est cette stabilité qui fait que le modèle soit reproductible, permettant aux start-up de grandir si vite et si loin, en peu de temps, comparativement à une entreprise plus classique. La différence fondamentale est qu’une entreprise est organisée pour exécuter et optimiser un Business Model qui fonctionne, alors qu’une start-up est organisée pour en trouver un.

2.- Politiques, entrepreneurs, citoyens, doivent, en ce monde turbulent et incertain, prendre des décisions en temps réel, la maîtrise du temps étant le défi principal du siècle. La globalisation des entreprises, des marchés et des circuits de la finance n’a pas seulement impliqué un remodelage des structures économiques et des flux d’échange, elle a aussi conduit à la professionnalisation de la communication et de l’information, ainsi qu’à une intégration de plus en plus poussée des phases de la conception, de la création et de la consommation des produits, parallèlement à la fusion de sphères d’activités jadis séparées, voire opposées. Plus qu’une ouverture vers le grand public, les TIC révolutionnent l’organisation interne de l’entreprise, les logiciels de gestion appelés les ERP (Entreprise Ressource Planning) gèrent différentes tâches comme les stocks ou la trésorerie, le travail collaboratif est simplifié grâce à l’utilisation de l’Intranet et de la messagerie, le système «wireless» ou «sans fil» maintient un lien permanent avec des collaborateurs en déplacement tout comme la vidéoconférence, tout cela génère un meilleur partage ainsi qu’une meilleure circulation de l’information interne.

3.-Le monde est devenu une grande maison de verre et l’infrastructure de l’Internet se répand aujourd’hui autour du monde pour créer un large réseau mondial et ce, grâce à l’informatique qui permet aujourd’hui de numériser les informations et de gérer de nouveaux systèmes. L’avènement d’Internet et le développement formidable qu’il connaît depuis quelques années ont pratiquement mis en demeure l’entreprise – de quelque importance qu’elle soit – de s’adapter et d’en faire l’usage le plus judicieux et le plus productif. Les Ntic permettent de mettre en place des modèles d’organisation du travail dont les principales caractéristiques sont la décentralisation et la flexibilité. Le phénomène de délocalisation de l’emploi tient largement de la recherche des gains de productivité et des possibilités offertes par les NTIC aux entreprises : télé-saisie, télétraitement et télémaintenance informatique sont maintenant une réalité de tous les jours. L’information hors des frontières

4.-Comme fondement de cette évolution mondiale, l’intelligence économique et sa gestion stratégique sont devenues pour une nation et l’entreprise d’une manière particulière, l’un des moteurs essentiels de sa performance globale et de sa sécurité. Dans un contexte de concurrence internationale tant politique, militaire, qu’économique (avec de nouvelles formes sophistiquées, la guerre classique étant secondaire excepté dans certains pays du tiers-monde permettant à certains pays développés et émergents de faire fonctionner leurs unités d’armement), la propriété industrielle sous divers aspects, (brevets, marques, modèles, savoir-faire, droits d’auteur, veille technologique, secret, protection de logiciels, transfert technologique, accords de licence, droit de la concurrence, etc.) devient de plus en plus un enjeu majeur. Beaucoup d’entreprises tentent de soutirer à leurs concurrents des technologies, des fichiers de clients, des secrets commerciaux, des structures de coûts de produits, des spécifications et procédures de fabrication de produits et des plans de développement.

5.-Depuis l’apparition des Intranets et des extranets, l’information se diffuse plus rapidement et plus largement hors des frontières, acquérant ainsi une telle valeur stratégique que l’enjeu est désormais de se l’approprier. C’est pourquoi, actuellement la majorité des États développés contribuent à assurer au sein des entreprises le contrôle de la sécurité des bases de données internes pour faire face aux piratages de celles-ci. Des écoutes téléphoniques nous sommes passés aux interceptions des messages électroniques. Lorsqu’un mail est envoyé de façon habituelle, il n’est pas crypté et peut transiter par une dizaine de proxies qui jalonnent le parcours vers sa destination. Or, ces derniers conservent, pour des raisons techniques, mais aussi, légales, une copie des messages reçus.

Contribution  A. M.