πAu Royaume-Uni, des recherches préliminaires réalisées sur plusieurs centaines d’IRM passées par des malades du Covid-19 suggèrent que le virus pourrait être responsable d’une atrophie de la matière grise du cerveau. Les conséquences du Covid-19 à long terme se dessinent. Alors que plus de 5% des malades souffrent d’un Covid long qui se manifeste par un prolongement des symptômes, une étude britannique montre que le virus pourrait aussi altérer le cerveau des malades. En analysant plusieurs centaines d’IRM cérébrales de patients ayant contracté le Covid-19, les scientifiques ont noté une atrophie de la matière grise du cerveau, habituellement observée au cours du vieillissement. Ces observations ont été faites même chez des personnes n’ayant pas développé de forme grave de la maladie. Pour réaliser cette étude, parue en août 2021, les scientifiques se sont appuyés sur une base de données britannique (BioBank) contenant les données d’imagerie cérébrale de plus de 45 000 personnes depuis 2014. L’équipe a analysé ces IRM avant de les comparer à ceux des patients qui avaient été testés positifs au Covid-19 en tenant compte de l’âge, du sexe, de la date du test de référence et du lieu de l’étude, ainsi que des facteurs de risque communs de maladie et le statut socio-économique.






