Sauf cataclysme, le CSC devrait composter, ce vendredi (17h), son billet pour les quarts de finales de la Ligue des champions à l’occasion de la réception du Club Africain au stade Hamlaoui de Constantine.
En effet, les Clubistes n’ont besoin que d’un seul point pour se qualifier. Mieux, il y a de fortes chances qu’ils finissent en tête du Groupe C. Ce qui serait la cerise sur le gâteau.C’est avec un moral gonflé à bloc, notamment aprè leur beau succès acquis devant Ismaïly, samedi dernier, que les Constantinois s’apprêtent à accueillir leurs voisins du Club Africain qu’ils ont battus au match aller, faut-il le rappeler. Invaincu dans cette compétition, le CSC réalise jusque-là un parcours exceptionnel. Pour une première participation en phase des poules, Belkheir et ses coéquipiers ont forcé le respect de tous leurs adversaires. Il faut dire que personne ne les attendait à un niveau aussi relevé. Pourtant face à des concurrents aussi réputés et expérimentés que le TP Mazembe, le Club Africain ou encore l’Ismaïly, on ne donnait pas chère de leur peau. C’est sans complexe et avec de l’ambition à en revendre que les Sanafir ont abordé cette compétition, soutenus il est vrai par un public aussi nombreux que fidèle qui a tenu admirablement son rôle de douzième homme. Les supporters sont d’ailleurs attendus en masse demain dans les travées du stade Hamlaoui pour donner de la voix et soutenir leur équipe. Une équipe sereine qui abordera son match avec une grande confiance. « On a préparé tranquillement et normalement ce match contre le Club Africain. Les joueurs ont bien récupéré du match contre Ismaïly, ils ont un bon moral. On déplore seulement la blessure de Salhi. On a montré de belles choses contre Ismaïly et c’est de bon augure pour le reste du parcours. Il faudra confirmer vendredi pour se qualifier aux quarts de finale. Il nous faut un point, mais on va tout faire pour battre le Club Africain », a déclaré le coach Denis Lavagne dont l’arrivée a coïncidé avec le renouveau du club constantinois.Côté tunisien, il faut dire que le Club Africain n’a pas tellement le choix. Seule la victoire pourrait maintenir ses minces chances de qualification. Occupant actuellement la troisième place du Groupe C, avec un goal-average très défavorable l’équipe de Bab Jedid est consciente qu’il lui faudra un véritable exploit pour renverser la vapeur. La délégation tunisienne qui a atterri mardi à Alger a connu dernièrement un changement au niveau de la barre technique. Le Français Victor Zvunka a succédé à Chiheb Ellili, une semaine après la débâcle de l’équipe face au TP Mazembe à Lubumbashi (8 – 0). L’équipe est depuis en reconstruction. « Un des soucis majeurs constaté par le nouveau coach des Clubistes reste le manque d’efficacité de la ligne d’attaque qui n’arrive pas à marquer beaucoup de buts, sans oublier la forme physique, jugée trop faible, par Zvunka et ses collaborateurs, ce qui impliquera une charge de travail importante pour le staff qui a hérité d’une situation catastrophique laissée par le précédent entraîneur des Rouge et Blanc, Chihab Ellili », a écrit le journal tunisien Echourouk. En plus pour ce match, Le Club Africain ne peut pas compter sur les services de Wissem Yahia, suspendu pour cumul de carton, et d’Ahmed Khalil, blessé. En somme tous les voyants sont au vert, le CSC n’a plus qu’à finir le travail.
Ali Nezlioui
