Longuement attendu, le lancement officiel du permis biométrique à points ainsi que de la nouvelle carte d’immatriculation des véhicules a finalement eu lieu. A quelque chose malheur est bon. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a procédé, hier, au lancement officiel du permis biométrique à points ainsi que de la nouvelle carte d’immatriculation des véhicules, connue sous l’appellation carte grise, lors d’une cérémonie tenue à l’imprimerie officielle de Bir Mourad Raïs. Leur entrée en vigueur se fera quant à elle, progressivement. Dans son allocution le ministre de l’Intérieur s’est félicité du lancement de ce document qui coïncide avec l’entrée en vigueur du nouveau Code de la route. Deux documents numérisés qui visent, outre les «mesures de répression actuellement en vigueur», à lutter contre les accidents de la route, dus principalement par le non-respect du code de la route, ainsi que la bureaucratie. «13 367 accidents de la route ont été enregistrés au cours des 10 derniers mois de 2016, selon la sous-direction de la prévention routière à la Direction de la sûreté publique. En effet, les agents des services de sécurité chargés de la sécurité routière, explique Bedoui, n’auront désormais plus besoin de dresser des «contraventions écrites». A la faveur de cette nouvelle technologie de surcroit «rapide et efficace», ditil, il leur sera possible de suivre de façon minutieuse et en toute transparence le «statut» du détenteur du véhicule. La nouvelle carte d’immatriculation, affichera des informations «enregistrées grâce aux puces électroniques» qui lui sont introduites, à l’exemple de l’historique relatif au «contrô- le technique, l’assurance de véhicule ainsi que la consommation du carburant, si besoin il y a», informe par ailleurs, le ministre de l’Intérieur. Cette nouvelle carte contrairement à l’ancienne qui comprend la date de circulation et l’indice de wilaya, ajoute Bedoui, n’affichera qu’un «numéro unique». A rappeler que le nouveau permis sera doté de 24 points retirés de 1 à 6, selon le degré de l’infraction. Si la totalité des points est consommée, le conducteur verra son permis retiré et sera dans l’obligation de repasser une formation, à ses frais, pour pouvoir récupérer ses points. Les points seront tous enlevé dans le cas du non paiement, au bout de 30 jours, de l’amende forfaitaire, liée aux contraventions. Le ministre a saisi cette occasion pour rappeler les nombreuses actions entreprises par l’Etat dans le cadre du renforcement de la politique de prévention et de sécurité routiè- re et la modernisation du service public.