L’Algérie plaide pour l’émancipation des femmes dans les sciences et les technologies: 79 % des diplômés en sciences et technologies en Algérie sont des femmes 

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Lors de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, qui se tient à New York, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, a affirmé l’engagement de l’Algérie en faveur du soutien et de l’encouragement des femmes dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Intervenant à l’occasion d’un événement parallèle organisé par la Ligue arabe en collaboration avec le Sultanat d’Oman, sous le thème « La femme arabe vers la créativité et l’innovation : l’ère de la révolution industrielle », la ministre a mis en avant les efforts déployés par l’Algérie pour promouvoir la numérisation et les nouvelles technologies, accélérer la transition numérique et développer les startups. 

Elle a souligné que cet engagement s’inscrit dans la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier à l’autonomisation des femmes et au renforcement de leurs droits. Cet appui se traduit par la mise en place de mécanismes visant à faciliter et encourager l’activité des femmes, en particulier dans les domaines de la créativité et de l’innovation. La ministre a notamment mis en avant les taux de réussite élevés enregistrés chaque année chez les filles à l’examen du baccalauréat, qui expliquent leur forte présence dans l’enseignement supérieur, où elles représentent plus de 65 % des effectifs universitaires.  Elle a insisté sur une donnée particulièrement significative : les femmes constituent 79 % des diplômés des grandes écoles spécialisées en sciences et technologies, y compris celles dédiées à l’intelligence artificielle, aux mathématiques et à l’informatique. Ce chiffre illustre, selon elle, une avancée considérable vers la parité dans les filières scientifiques et techniques, en parfaite adéquation avec les exigences de la révolution industrielle en cours.  Soraya Mouloudji a également mis en lumière les efforts consentis pour rapprocher les étudiantes du marché du travail en facilitant leur accès à des incubateurs de startups, qui leur offrent un accompagnement en formation et en conseil pour concrétiser leurs projets. Elle a enfin insisté sur l’impact des avancées technologiques sur l’économie, notamment en matière d’opportunités d’investissement et de développement des compétences, estimant que ces évolutions contribueront à une amélioration notable du niveau de vie et des revenus. À travers cette intervention, l’Algérie réaffirme son ambition de faire des femmes un acteur clé de la transformation numérique et scientifique du pays.

Synthèse Yasmine Derbal

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