L’Algérie et l’UE signent une convention de financement de 20 millions d’euros

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Une convention de financement et  d’appui à la réforme des finances publiques d’un montant de 20 millions d’euros a été signée hier, à Bruxelles par l’Algérie et l’Union européenne (UE). Les deux parties ont été représentées respectivement par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et par la haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini. Ainsi selon les explications apportées, ce programme, dont la mise en œuvre durera 48 mois,  vise à « améliorer les performances de la gestion des finances publiques », du ministère des Finances à même de permettre « une meilleure maîtrise de la dépense, axée sur la qualité et les résultats ». L’action se matérialise par un appui à « la mise en œuvre du Plan stratégique de modernisation des finances publiques, adopté par l’Algérie en mars 2016 ».Ce programme devrait également « renforcer l’approche pluriannuelle dans le cadre de la préparation du budget en donnant une plus grande visibilité de l’évolution du budget sur trois ans » ainsi que de « renforcer les marges de manœuvre ». Ces marges étant mises à la disposition du gouvernement pour rendre « compatibles les programmes de dépenses aux objectifs macro-économiques et aux capacités financières de l’Algérie ».   Les actions prévues dans le cadre de ce programme vont toucher l’ensemble des directions du ministère des Finances, notamment la Direction générale du domaine national (DGDN) pour « favoriser le climat des affaires et la transparence », a-t-on ajouté. Il importe de rappeler que l’Algérie et l’Union européenne (UE) ont entamé en cette même journée, à Bruxelles les travaux de la 10ème session de leur Conseil d’association, institué par l’Accord d’association signé en 2002 et mis en œuvre en 2005.Cette réunion annuelle est co-présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.  Lors de cette nouvelle session de dialogue politique dont les travaux se déroulent à huis clos, l’Algérie et l’UE devraient, « passer en revue l’état et les perspectives des relations de coopération et de partenariat et examiner les voies et moyens de leur impulser une nouvelle dynamique ».Par ailleurs, le Conseil d’association examinera « les thèmes des priorités du partenariat UE-Algérie, particulièrement, la question de la mise en œuvre de la Constitution algérienne, la gouvernance et la société civile, le soutien à la diversification de l’économie algérienne et les relations commerciales ». Il se penchera également sur la  « problématique de la migration et la mobilité, ainsi que la coopération dans le secteur de l’énergie ».