La relance économique au cœur de la tripartite: Tebboune entre en conclave avec les partenaires sociaux

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Il ne s’agit pas d’une rencontre entre Abdelmadjid Tebboune, Ali Haddad et Abdelmadjid Sidi Saïd, mais bel et bien d’une réunion entre tous les signataires du Pacte national économique et social de croissance, paraphé en 2006 avant d’être amendé en 2014 avec l’entrée en lice, pour la première fois depuis sa création du Forum des chefs d’entreprises, présidé alors par Réda Hamiani.

Ainsi, l’UGTA, la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), I’Union nationale des investisseurs (UNI), la Confédération générale du Patronat-BTPH (CGP-BTPH) et l’Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA) seront présents.

Ils aborderont avec leur partenaire qu’est l’Exécutif la préparation de la première tripartite que présidera Abdelmadjid Tebboune. Il sera question d’en fixer la date, mais aussi d’arrêter les points qui seront inscrits à l’ordre du jour. Selon des sources proches de l’UGTA et de certaines organisations patronales, la relance économique, le partenariat, l’investissement et les facilitations qui vont avec ainsi que le financement de la sécurité sociale, sont les dossiers importants à aborder. Il n’est pas question, de ressasser les constats, d’établir des diagnostics. Il s’agit de passer au concret avec des mesures à mettre en place immédiatement et exécutoires avec en prime leur suivi de près. La rencontre d’aujourd’hui, quand bien même, elle serait consacrée à la préparation de la traditionnelle tripartite, elle sera aussi l’occasion d’aplanir les malentendus, lever des quiproquos et apaiser les esprits. Ce d’autant que Abdelmadjid Tebboune n’a eu de cesse, dès sa présentation du Plan d’action de faire montre de sa disponibilité, voire de sa détermination à travailler avec tous les acteurs que sont le patronat, les syndicats, partis politiques et société civile sans exclusion aucune. Le gouvernement s’attèlera «à l’ouverture de canaux du dialogue et de concertation avec toutes les composantes du tissu national, qu’elles soient politiques, syndicales, académiques ou associatives pour expliquer la démarche de l’Exécutif, obtenir la confiance et l’adhésion de tous», avait-il affirmé.