La Pièce de Théâtre «132 Ans, Pour Que Nul N’Oublie» Présentée à Alger: Un hommage à la résilience face au colonialisme

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La pièce de théâtre « 132 Ans, Pour Que Nul N’Oublie », une production du Théâtre National Mahieddine Bachtarzi (TNA), a été présentée mercredi à Alger. Cette œuvre met en lumière la résilience du peuple algérien face au colonialisme français, en combinant des extraits de trois pièces majeures d’Abdelkader Ould Abderrahmane, alias Abderrahmane Kaki : *132 Ans* (1962), *Ya Chaâb Ed’Dhelma* (Ô Peuple de la Nuit – 1963), et *Ifrikya Qabl El Âam 1* (Afrique avant l’An Un – 1963).

Mis en scène par Mohamed Takired, ce spectacle a réuni plus de cent artistes, dont comédiens, musiciens, danseurs et ballerines, pour une performance d’environ 80 minutes. Le projet, produit par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit dans le cadre des célébrations du 62e anniversaire de l’Indépendance et de la Jeunesse, a été accueilli avec enthousiasme par un public nombreux. La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, ainsi que des représentants du ministère des Moudjahidine et des délégations africaines participant au séminaire international sur la Révolution algérienne, étaient présents pour cette occasion. Le spectacle est le résultat d’un atelier d’écriture dirigé par Takired, qui a synthétisé les œuvres de Kaki pour créer une trame originale. Ce nouveau texte croise différents genres artistiques, combinant interprétation dramatique, chorégraphie, chant, musique et danse. Des documents-vidéos projetés sur un écran géant enrichissent la performance, mettant en valeur l’héritage de Kaki et la lutte pour l’indépendance. Le spectacle a également exprimé une solidarité internationale en intégrant un hommage aux combattants palestiniens à Gaza, illustrant leur résilience face aux agressions continues. « 132 Ans, Pour Que Nul N’Oublie » sera de nouveau présenté jeudi au TNA et vendredi à la salle El Atlas de Bab El Oued, reprenant ainsi l’histoire de la première présentation de cette pièce en 1963 dans la même salle, alors nommée Le Majestic, comme l’a souligné Mohamed Takired.

Hakim Chouali

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