La loi de finances 2025 adoptée au parlement: Des mesures pour consolider la stabilité économique et préserver les acquis sociaux

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 Le texte de loi de finances 2025 comporte des mesures visant à consolider la stabilité économique du pays et à préserver les acquis sociaux et revêt une importance capitale et à travers lequel les pouvoirs publics visent à préserver la stabilité économique, en poursuivant les mesures prises durant les précédentes années.

Ces mesures visent principalement à renforcer la croissance économique, à garantir la sécurité alimentaire et hydrique durable, ainsi qu’à préserver et à consolider davantage les acquis de la justice sociale, notamment la protection du pouvoir d’achat des citoyens d’une part, la relance des grands projets structurants et la mobilisation de ressources supplémentaires pour soutenir le développement économique et social d’autre part. Le texte de loi prévoit également la rationalisation et l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques, en poursuivant la réforme budgétaire, la modernisation des systèmes d’informations, l’accélération de la transformation numérique, et le renforcement des mécanismes de discipline et de transparence dans la gestion financière du pays à travers la mise en œuvre du nouveau plan comptable, explique la commission dans son rapport, rappelant que tous les indicateurs de l’économie nationale sont au vert, avec l’attestation des institutions financières internationales. Pour ce faire, des mesures ont été prises par l’Etat pour rétablir les équilibres internes et externes, entre autres, préserver les réserves de change à des niveaux acceptables, freiner les importations anarchiques, et promouvoir l’outil de production nationale. L’économie algérienne continue d’enregistrer des résultats positifs malgré les défis budgétaires importants auxquels elle fait face ces dernières années, ce qui a permis d’augmenter le taux de croissance à 4,4% en 2024, a affirmé le ministre des Finances, Laaziz Faid, mettant en avant les efforts des autorités publiques pour poursuivre cette dynamique durant la prochaine étape. M. Faid a souligné que la résilience de l’économie algérienne se poursuit, ce qui « apparait clairement à travers l’amélioration des indicateurs macroéconomiques qui témoignent de la poursuite de la croissance soutenue, notamment à travers l’activité enregistrée hors hydrocarbures, de l’excédent de la balance de paiement et des accumulations des réserves de change ». Il a ajouté que « les efforts consentis ces dernières années ont permis de réunir les conditions favorables pour atteindre un taux de croissance de 4,4%, selon les prévisions de clôture », en maintenant le niveau de la dette publique à moins de 50% du Produit intérieur brut (PIB), ce qui confirme la soutenabilité de la dette par rapport à la norme internationale applicable estimée à 60%, précise le ministre. Il a estimé que la valeur du PIB nominal de l’Algérie, qui a atteint près de 267 milliards de dollars en 2023, est considéré comme « l’indicateur le plus révélateur du niveau de l’économie nationale », ce qui lui permet d’occuper la troisième place en Afrique, après l’Afrique du Sud et l’Egypte. Il a également rappelé que la Banque mondiale (BM) a procédé à la révision du classement de l’Algérie dans sa mise à jour annuelle des économies des pays membres, en la classant parmi les pays à revenu intermédiaire supérieur, avec une augmentation du revenu national brut (RNB) par habitant, passant de 3900 dollars en 2023 à 4960 dollars en 2024. La BM a estimé, en 2023, le PIB en parité de pouvoir d’achat à environ 776 milliards de dollars, plaçant l’Algérie au 39e rang mondial parmi 198 pays, a-t-il fait observer. La notion de « parité de pouvoir d’achat » est une méthode économique utilisée pour comparer le pouvoir d’achat des différentes monnaies nationales, alors que l’application automatique du taux de change ne le permet pas.

Le pouvoir d’achat d’une devise est déterminé par le coût de la vie, soit le niveau général des prix. Cette méthode est utilisée pour effectuer des comparaisons internationales du niveau de vie. Le ministre a, en outre, évoqué l’indice de développement humain (IDH) qui repose sur trois (3) critères, à savoir le niveau de l’éducation, la santé (l’espérance de vie à la naissance) et le niveau de vie (le PIB par habitant et le pouvoir d’achat), et qui a classé l’Algérie parmi les pays les plus développés en termes de développement humain. En vue de préserver cette dynamique, les pouvoirs publics veillent, par le biais du nouveau texte de loi de finances, à maintenir les mesures prises lors des cinq dernières années, visant notamment à mobiliser des ressources supplémentaires destinées au soutien du développement socio-économique du pays, à la diversification de l’économie à travers le soutien de l’investissement et la promotion des différentes initiatives, outre la relance des grands projets structurants. Cette dynamique tend également à promouvoir la transition énergétique, à numériser les services de l’Etat et à soutenir l’économie du savoir, mais aussi à mobiliser des ressources fiscales supplémentaires, selon les capacités de contribution de tout un chacun, et à maitriser la gestion de la dette publique, tout en s’acquittant des créances de financement non conventionnel pour la période allant de 2025 à 2027, ajoute le ministre.

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