L’armée israélienne a annoncé, hier, avoir «achevé l’encerclement de la ville de Ghaza», une semaine après le début de son opération terrestre dans le territoire palestinien.
La branche militaire du Hamas a prévenu Israël que Ghaza serait sa «malédiction». L’armée israélienne a également indiqué, hier, avoir mené une «vaste frappe» contre le puissant Hezbollah libanais en réponse à plusieurs attaques depuis le Liban plus tôt dans la journée. 600 étrangers et binationaux sont en cours d’évacuation de la bande de Ghaza par le passage de Rafah vers l’Egypte, dont des Français. Le mouvement libanais a de son côté affirmé avoir attaqué simultanément «19 positions et sites militaires» israéliens. Israël a renvoyé des milliers de Palestiniens, présents sur le territoire israélien le jour du 7 octobre, dans la bande de Ghaza. L’ONU dénonce cette action qui met en danger ces populations.
Hassan Nasrallah, cible les Américains
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a prononcé un discours dans la journée d’hier, le premier depuis le début de la guerre et demande aux États-Unis d’ arrêter «l’agression à Ghaza» s’ils veulent empêcher une guerre régionale, a estimé le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah. Et ajoute : «Nous sommes prêts à faire face à votre flotte».
Netanyahou refuse toute «trêve temporaire» à Ghaza sans «la libération des otages»
De son coté, le Premier ministre israélien a dit refuser «une trêve temporaire sans la libération des otages» enlevés le 7 octobre par le Hamas. Peu avant, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait affirmé avoir discuté avec Benyamin Netanyahou de la possibilité de «pauses humanitaires» pour protéger les civils palestiniens et augmenter la distribution de l’aide.